Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations, Guinée 2025 est sur toutes les lèvres et fait le chou gras de l’actualité dans les milieux sportifs guinéen. D’où cette question qui taraude les esprits : que se passe t-il sur le terrain ?
C’est certainement pour tenter de répondre à cette question qu’une mission de la Confédération Africaine de Football arrive ce vendredi à Conakry pour faire l’état des lieux et constater de visu l’évolution des travaux sur le terrain, travaux s’il y en a.
A propos des missions de la confédération africaine de football, il faut dire qu’elles sont nombreuses à Conakry depuis que la Guinée s’est portée candidate pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations en 2025.
Depuis l’annonce de sa candidature au mois de septembre 2014, il faut dire que les missions de l’instance dirigeante du Football africain ne se comptent plus en Guinée, mais sur le terrain, pas de grandes choses à mettre sous les pieds.
Les travaux pour la construction des stades tardent encore à sortir sous la terre, le seul stade homologué que la Guinée comptait, le Stade Général Lansana Conté de Nongo a été récemment mal noté par la Confédération Africaine de Football avec des problèmes à régler au risque de voir le Syli National évolué en déhors de la Guinée pour ses rencontres dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations, Côte d’Ivoire 2023 .
Pendant ce temps selon des informations proches des milieux sportifs guinéens, de nombreux pays se sont portés candidats pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations au cas où la Guinée n’est pas en mesure d’honorer ses engagements pour accueillir la fête continentale du cuir rond en 2025. Les capacités managériales et techniques de la Guinée seraient-elles minimisées par ces pays candidats ? Rien n’est moins sûr.
Toujours est-il que sur le terrain, excepter la mise en place de la COCAN, le sigle du Comité d’Organisation de la Coupe d’Afrique des Nations par le gouvernement, il n y a rien à mettre sous les yeux en terme de réalisation d’infrastructures. Cela perdure, mais pour combien de temps encore ?
Pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique 2023, inotons enfin que le Syli a commencé ses entrainements au stade du 28 septembre à Conakry au lendemain de leur arrivée.
Cette première séance d’entraînement s’inscris dans le cadre des préparatifs de la rencontre du jeudi contre les Flammes du Malawi.
Seulement voilà, la CAF a limité le stade Général Lansana Conté qui ne recevra ce jeudi en nombre de spectateurss que 16 mille, le stade n’étant pas dans les normes techniques internationales.
Almamy Kalla CONTE
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