En Guinée, c’est un secret de polichinelle. Manifestation politique est synonyme de violences qui sont le plus souvent, c’est l’axe Hamdallaye-Bambeto-Cosa qui est pointé du doigt

A l’annonce des manifestations du 23  juin prochain à l’appel du FNDC et ses alliés du G58, le parti de Cellou Dalein Diallo avertit déjà les affidés du  Colonel Mamady Doumbouya.

Au cours de l’assemblée générale de l’Union des forces démocratiques de Guinée présidée ce 11 juin par le vice-président du parti chargé des questions économiques, Kalémoudou Yansané, les responsables du parti ont voulu mettre les points sur les I en ces termes : « Par politesse, Cellou Baldé n’a pas dénoncé le comportement belliqueux du préfet de Gaoual. Ce n’est pas un cadre qui peut démobiliser l’UFDG. Le préfet de Gaoual doit savoir que le siège d’un parti politique est sacré. C’est un domicile privé. Le président Mamadi Doumbouya l’avait dit, on l’avait applaudi pour ça, de ne pas répéter les erreurs du passé. On a interdit l’accès à Kankan  au  président Cellou Dalein Diallo. C’était dans le passé. On veut interdire la tenue de réunions dans un siège d’un parti officiellement installé à Gaoual. C’est une erreur du passé. Nous lançons un avertissement à tous les préfets, à tous les sous-préfets, on n’accepte pas la provocation. Celui qui provoque l’UFDG la verra sur son chemin, quel que soit son niveau de responsabilité. On fait tout pour respecter les lois. On fait tout pour respecter le prochain. L’UFDG n’est pas un parti d’opposition. Il n’y a pas d’Assemblée élue. C’est à l’Assemblée on peut avoir une majorité et une opposition. L’UFDG est un part libéral, un parti démocratique, mais nous leur disons que nous savons faire l’opposition. On est habitués à être opposés. On connait le rôle de l’opposition. Nous savons nous opposer. Aujourd’hui on n’est pas dans l’opposition.  Il ne faut pas que certains petits fonctionnaires zélés, incapables, qui ne veulent pas le bonheur de ce pays, qui n’aiment pas  le Colonel Doumbouya, fassent la provocation, droguer les jeunes pour s’opposer à la rentrée d’un citoyen guinéen sur une parcelle guinéenne. On  ne l’acceptera pas. Cette fois-ci nous laissons passer, mais la prochaine fois on ne se laissera pas faire. »

Le Colonel Mamady Doumbouya qui a nommé les administrateurs territoriaux appréciera sans doute.

Ousmane CISSE