Après l’arrestation des activistes de la société civile Oumar Sylla alias Foniké Mengué, Djanii Alpha et Billo Bah, le procureur  général Alphonse Charles Wright a pris à son compte la défense des policiers.

Dans un communiqué rendu public ce mercredi, le procureur  affirme: « c’est suite au refus d’obtempérer que les agents dépositaires de la force publique ont fait usage de la force pour contraindre les personnes mises en cause de monter dans leur véhicule portant l’insigne de la police nationale. Force est de reconnaître que les comportements des personnes interpellées prouvent qu’elles ont savamment préparé des médias pour des fins de publicité de nature à jeter du discrédit sur les agents des forces de défense, de sécurité et des poursuites judiciaires… ».

Plus loin, il précise qu’en matière d’enquête de flagrance, les officiers de police judiciaire assistés des agents de police judiciaire, sous la direction du procureur de la République, peuvent poursuivre sans convocation préalable, ni mandat d’arrêt, de comparution ou d’amener, les personnes à l’encontre desquelles il existe des indices concordants laissant croire qu’elles ont commis une infraction flagrante. En outre, poursuit le procureur général, la direction d’une procédure d’enquête dépend, en matière d’enquête de flagrance, des critères prévus à l’article 63 du code de procédure pénale.

Sur le cas Foniké Mengué, le procureur rappelle sa publication sur Facebook : « Le procureur Général issu d’un coup d’Etat militaire n’a ni la légitimité, ni la légalité d’arrêter ou voire même emprisonné un militant pro-démocratie pour avoir critiqué un régime putschisteSi vous ne supportez pas les critiques, rendez le tablier.

Les appels à des manifestations de nature à créer des troubles à l’ordre public ont commencé à produire des effets depuis l’interpellation des susnommés. Des individus continuent à causer des troubles à l’ordre public… »,  crois savoir Monsieur  Wright.

Naby Camara