« Nous souffrons, ma bourse mon droit », c’était le slogan des étudiants boursiers guinéens vivants au Maroc, mardi 5 juillet 2022, devant l’ambassade de la Guinée au Maroc. Ils sont nombreux dans la matinée de mardi à inonder les locaux de l’ambassade pour exprimer leur mécontentement face au non-paiement de leur bourse d’entretien de près de dix (10) mois.
Face à cette situation inquiétante et déplorable, Makissa Sangaré est l’une des étudiantes qui s’est confiée a votre quotidien en ligne Guineelive.
Selon les grognards, cela fait près de dix (10) mois sans toucher leurs bourses d’entretiens de 50 dollars par moi avant d’exiger une augmentation du montant de leurs bourses. Ce qui pourrait les aider à subvenir à certains besoins primaires, comme la prise en charge sanitaire.
» Nous avons passer la nuit ici à l’ambassade de la Guinée au Maroc, pour protester contre le non-paiement de nos bourses d’entretien. Cela fait près de dix (10) mois que nous n’avons pas reçu nos bourses d’entretien. Une fois à l’ambassade pour réclamer nos droits, les policiers nous ont empêcher d’entrer dans l’enceinte de l’ambassade et on n’est resté devant l’ambassade pour nous faire entendre. Ce qui est dommage dans tout ça, malgré nos cris de coeur aucun responsable de l’ambassade notamment l’ambassadeur n’est venu nous consoler et pourtant nous sommes à l’étranger. C’est très grave. » a laissé entendreMakissa Sangaré.
Poursuivant, l’étudiante ajoute qu’au-delà du paiement de ces bourses, elle et ses amis exigent désormais une augmentation du montant.
» Nous sommes dans des chambres, nous payons le loyer à 1.000.000 GNF, l’électricité on paye, la connexion, la nourriture et le problème sanitaire. Quand tu tombe malade, ce sont tes parents qui viennent en aide. Je regrette aujourd’hui pourquoi, nous sommes venus au Maroc. L’Etat guinéen ne nous considère pas du tout, il (État) nous ont abandonner à notre propre sort. Pour nous 50 dollars c’est petit, nous voulons une augmentation. «
Moussa Moïse Konaté pour Guineelive