Le rapport final du comité des assises nationales a été remis ce soir aux environs de 15H au Président de la transition, Colonel Mamady Doumbouya.

Dans son discours de circonstance, le Président de la transition, Colonel Mamady Doumbouya a dit beaucoup de choses. Mais ce qui aura retenu l’attention  reste cette fermeté: « Nous nous sommes engagés à faire une rupture en procédant à des réformes. Aucun développement n’est possible sans justice, sans la lutte contre la corruption. Les changements sont dès fois accompagnés d’inconfort. Dans le cas de notre pays, ça touche des intérêts individuels et égoïstes par fois qui bloquent malheureusement l’unité et au rassemblement de la Guinée.

Nous ne pouvons continuer à freiner le développement de notre pays en se cachant derrière les considérations irrationnelles qui sont l’ethnie, la religion ou la région et très souvent la politique. Au lieu d’instrumentaliser la jeunesse guinéenne, concentrons-nous plutôt sur  son avenir. Pour moi, le seul combat qui mérite actuellement d’être mené, c’est celui de l’avenir de notre pays. Les réformes structurelles continueront dans tous les domaines. Nous ne reculerons devant personne pour faire les réformes. Nous ne comptons sur personne, nos problèmes sont guinéens, les solutions aussi. Nous devons nous regarder en face, se parler et se dire la vérité ».

C’est sans doute, une pierre jetée dans la cour du médiateur dans la crise guinéenne, Thomas Yahi Boni qui était présent dans la salle du palais Mohamed IV. La CEDEAO, appréciera sans doute.

 

Nous y réviendrons