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Le bonheur, c’est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles(Gandhi)

Cette assertion du leader Indien devrait inspirer le Colonel Mamady Doumbouya face à la transition consécutive à l’entêtement du Président Alpha Condé de briguer un troisième mandat anticonstitutionnel. Mais un an après, l’organisation des élections  et l’amour qu’il voulait faire à la Guinée s’éloignent de plus en plus pour le chef de la junte. On parle plus du processus de transition, mais de la réfondation de l’Etat.

Malheureusement, en Guinée, les bonnes intentions sont toujours clamées. Mais entre les discours et la réalité sur le terrain,  il y a une distance océanique. Le chef de la junte est en passe de devenir «  champion dans les opérations de séduction ». Même si, il faut le dire ces opérations de séduction semblent montrer leur limite et pour cause. Un dicton populaire nous enseigne qu’un ventre vide n’a point d’oreille. La cherté de la vie se passe de tout commentaire en Guinée

La désarticulation du tissu économique née  du manque d’assurance des acteurs économiques, n’est pas pour faciliter les choses pour le panier de la ménagère actuellement à rude épreuve.  Un Economiste nous confiait récemment que les « vecteurs économiques vivent de l’attentisme »

En outre, le ralentissement des programmes et projets de développement, la méfiance des partenaires techniques et financiers qui ne mettent pas l’argent du contribuable européen dans un pays en transition, les diplômés, ouvriers et hommes de métiers  qui sont toujours dans les bar-café pour parler de tout et parfois de rien, faute de travail.

Par ailleurs, le Conseil National de Transition à sa tête Dansa Kourouma,  conseiller  officieux de la junte qui doit jouer un rôle de premier plan dans le processus de transition reste dans le populisme et défendant des choses ainsi que de leur contraire.

Que dire des relations conflictuelles entre les leaders politiques et le Colonel Mamady Doumbouya, qui se regardent désormais en chiens de faïences, loin de la Guinée. En tout cas pour les acteurs politiques de premier plan.

Le  Front National pour la Défense de la Constitution avec ses leaders qui sont en prison depuis plus d’un mois,  notamment son coordonnateur national, Oumar Sylla, alias Foniké Menguè, Ibrahim Diallo et autres, ne seront pas dans les rues ce lundi. Ils sont en prison et d’autres en exil.

En tout état de cause, le FNDC reste droit dans ses bottes. Pousser le Colonel Mamady Doumbouya à organiser des élections libres et transparentes et rentrer dans les garnisons militaires.

Ousmane CISSE