Détention de mineurs à Mandiana: le Coordinateur Régional des associations et ONG de Guinée condamne l’acte
Suite à la manifestation survenue dans la sous-préfecture de Kodjaran à Mandiana, le mardi 6 septembre dernier, plusieurs manifestants ont été mis aux arrêts notamment, des mineurs. Le Coordinateur Régional des associations et ONG de Guinée a plaidé et obtenu la libération de ces mineurs.
Ils étaient nombreux ces jeunes à sortir dans la rue pour revendiquer leur droit auprès d’une société minière nouvellement arrivée dans la zone. Les forces de l’ordre ont arrêté plusieurs mineurs dont l’âges varient entre 8 et 10 ans.
Sekouba Traore coordinateur Régional de la Maison des associations et ONG de Guinée a plaidé pour leur libération. « Les activités que nous avons mené après les incidents survenus du côté de kodjaran, une sous-préfecture de Mandiana. C’est à la suite de ça, nous sommes allés à Mandiana pour déposer notre correspondance des activités à monsieur le préfet et le directeur par intérim de ladite société. Par curiosité, il a été convenu de visiter la prison de Mandiana et à notre grande surprise, on voit les mineurs détenus avec les grands criminels. Ces mineurs leurs âges varient entre 8 à 10 ans. Ces enfants seraient arrêter sur les lieux des incidents soi-disant que ces mineurs seraient responsables des incendies survenus dans une société minière à Kodjaran, quelques choses qui est très dommages et très déplorables. C’est ainsi, nous avons exiger leur libération »
Cette détention prolongée des mineurs, aurait été ordonnée par le procureur près la justice de paix de Mandiana estime le Coordinateur Régional de la Maison des associations et ONG de Guinée. « Ces gens (les autorités pénitentiaires) nous disaient qu’ils ont réçu un ordre de la part du juge de paix de Mandiana et de ne libérer personne même ces mineurs en question. Quant à eux, ils savent que la détention de ces mineurs c’est la violation flagrante et systématiquement des droits humains. Cette pratique n’honore pas l’image de la justice Guinéenne, ce qui prouve que les droits humains ne sont pas respectés en Guinée. »
Un acte que notre interlocuteur condamne avec la dernière Energie, avant de laisser entendre qu’ils vont saisir des institutions compétentes afin de mettre fin à ce fléau en Guinée.
« Nous, entant que société civile, nous condamnons avec la dernière énergie. Nous comptons aussi saisir les jours qui suivent les institutions compétentes pour que non seulement ces enfants soient rétablis de leur droit et afin que cette pratique néfaste cesse maintenant en République de Guinée »
Pour rappel, ces mineurs au nombre de deux(2) ont recouvré leur liberté dans la journée du lundi 12 septembre dernier, après l’obtention d’un terrain d’entente entre les autorités judiciaires de Mandiana et le Coordinateur Régional des associations et ONG de Guinée.
Moussa Mois Konaté