Concours national d’écriture : Thierno Amadou Oury BALDE remporte le Prix SYLI du jeune écrivain guinéen 2022
La deuxième édition du concours national d’écriture‘‘ la parole aux jeunes talents’’ organisée récemment par les éditions Plumes Inspirées en collaboration avec l’Association des jeunes écrivains de Guinée, a été remportée par Thierno Amadou Oury BALDE avec son ouvrage intitulé « Fardeaux du Silence ».
Rédacteur en chef du journal Affiches Guinéennes, ce jeune découvert à travers la parution de sa première œuvre poétique « LA RESILIENCE », présentée et dédicacée le 25 Avril dernier aux chapiteaux du palais du peuple, à l’occasion de la 14 ème édition des 72 HURES DU LIVRE à Conakry, fait partie de nombreux talents dans le domaine de la littérature.
En remportant le Prix Syli du jeune écrivain guinéen de l’année qu’il d’ailleurs dédié à la jeunesse dans son ensemble, Thierno Amadou Oury BALDE se voit au comble d’une lutte.
« Je suis agréablement surpris et enchanté. Aujourd’hui, je mesure le degré de ma responsabilité de porter la voix des poètes qui transpercent le mystère de la créativité et de l’inspiration au bénéfice du public lecteur. Je prie Le Tout-Puissant de m’accorder la force et le courage de persévérer dans la bataille littéraire et de ne jamais être la mauvaise conscience de mon époque », a-t-il laissé entendre.
Justifiant son choix de la poésie, le lauréat dit concevoir l’art poétique comme un jeu sur le langage à travers la polysémie des mots, la densité observée des réseaux lexicaux, les figures de style ou la création des images.
« Vous savez que la poésie est un travail exigeant, manique et ponctué. Alors si j’aime la poésie, c’est parce-que j’éprouve la forte sensation des vers, pour lutter contre les travers. J’admire surtout la forme esthétique de cet art caractérisé par les règles de la versification et la musicalité des vers (rimes) ».
Sans rester muet sur les problèmes des hommes de plume, il lance un appel pressant àaux autorités et à la jeunesse guinéenne. « Je demande aux autorités Guinéennes de valoriser davantage la littérature guinéenne qui brille aujourd’hui au-delà de nos frontières.
J’invite les départements Ministériels en charge de la culture et de la jeunesse, à plaider auprès du gouvernement pour l’accompagnant financier des maisons d’éditions à travers une subvention annuelle et d’accorder des prix aux écrivains pour mieux inciter et impacter le public à s’investir dans la littérature ».
« A tous les amoureux du livre, je vous demande de croire en votre capacité intellectuelle de changer certaines pratiques de la société.
C’est l’occasion pour moi d’interpeller la jeunesse guinéenne à la responsabilité, à l’engagement citoyen et patriotique de lutter pour des causes justes et de promouvoir la paix et la cohésion sociale », a-t-il conclu.
Source : www.afalade.com
Daouda Yansané