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Procès  des massacres du 28 septembre : Guineelive vous propose les modules de formation dispensés aux magistrats chargés du dossier

C’est désormais chose faite. Le procès des massacres du 28 septembre 2009 au stade du même nom, sauf changement de dernière minute aura lieu le 28 septembre 2022.

Cette  date est hautement symbolique pour les peuples opprimés d’Afrique surtout francophone. En effet, c’est le 28 septembre 1958 que la Guinée a donné le ton pour ouvrir les portes des indépendances  africaines aux peuples opprimés d’Afrique en disant NON aux français.
Peut être, hasard du calendrier, c’est cette même date du  28 septembre, que le Colonel Mamady Doumbouya et son gouvernement ont choisi pour organiser le procès des massacres qui ont lieu, il y a 13 ans.

Fidèle à sa vocation, votre quotidien en ligne s’est approché  du  centre de formation du Ministère de la justice   qui  a  assuré la  formation des magistrats  qui auront en charge  de juger ce dossier afin de connaitre les modules dispensés aux magistrats.

Dans cette lancée, nous avons pris langue avec Mangadouba Sow. Il est Président de la deuxième chambre pénale de la Cour Suprême, Président du Conseil d’Administration du centre de formation du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme. Ce n’est pas tout car Mangadouba Sow est aussi chargé de l’encadrement et de la formation des magistrats.

Pour Mangadouba Sow, il n y a pas une formation pour toute. Après le centre de formation, il y a la formation continue ou le perfectionnement.  En principe, les magistrats doivent toujours se retrouver dans le cadre du Droit sur la discussion, a-t-il dit.

Sur les modules de formation, Mangadouba Sow affirme que la formation a porté sur quatre modules.

Tout d’abord, le parquet. Autrement, tout ce que le Procureur de la République et ses substituts doivent faire, avant, pendant et après l’audience.

Il y a le siège ou la conduite du Tribunal proprement dit. Ce que le Président, les assesseurs et les conseillers doivent faire, avant, pendant et après l’audience.

En troisième ligne, les magistrats ont eu reçu le   Droit pénal spécial. Dans  cette procédure, il y a plusieurs infractions dans le dossier. Mais aussi des crimes qui sont recensés, les éléments constitutifs de chaque crime, les peines qui s y rattachent, la base  légale ou texte de Lois applicable.

Et enfin le Greffe. Le greffier selon Mangadouba Sow est le compagnon du juge, du magistrat. « Ce lui qui doit noter tout ce qui se passe dans la salle d’audience, je dis bien tout ce qui se  passe dans la salle d’audience, pas tout ce qui se dit. C’est le fidèle compagnon des magistrats, je dirais même le parfait secrétaire du Tribunal ou de la Cour. Au total, nous avons retenu 15 greffiers pour gérer la mémoire de ce procès », a déclaré le Président de la deuxième chambre pénale de la Cour Suprême, Président du Conseil d’Administration du centre de formation du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme et chargé de l’encadrement et de la formation des magistrats.

Avant de rappeler qu’au cours de la formation, il a été  aussi conseillé, ce que chaque magistrat doit savoir,  ce que  le magistrat doit savoir faire et doit être au cours des procès pénaux en général.

 

Almamy Kalla CONTE

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