En Guinée, c’est désormais un secret de polichinelle. Tenir des promesses même les plus fallacieuses pour arriver à ses « faim », pardon à ses fins et cracher sur ses promesses. C’est simple et même banale.
Le Président Alpha Condé qui aura fait voir de toutes les couleurs aux guinéens était le « mal aimé » quand un certain Mamady Doumbouya est venu mettre fin à la longue agonie avec des mots forts de patriotisme et de fierté retrouvée. Il avait juste un objectif, balayer la maison Guinée et s’en aller. Soit.
Mais sachez le naturel, il reviens au gallot, disait l’autre. Avec l’exercice du pouvoir, le légionnaire de l’armée française aura craché sur toutes ses promesses. Pour aboutir à la refondation de l’Etat.
Arrestation arbitraire, emprisonnement des acteurs politiques et activistes de la société civile, une justice que beaucoup qualifient désormais de « justice aux ordre », la cherté de la vie, les règlements de comptes semblent prendre le dessus sur l’essentiel au grand désarroi des populations.
Avec l’appel au dialogue inclusif inter-guinéen que beaucoup qualifient de « semblant de dialogue » qui sera lancé ce 20 octobre, annonce faite jeudi par le Premier ministre Dr Bernard Goumou lors du Conseil des ministres, il faut dire que c’est la réprobation toale.
Primo : les trois facilitatrices désignées, Dr Makalé Traoré, Mme Guilao Joséphine Léno et Hadja Aicha Bah ne sont pas la bienvenue dans les sièges des formations politiques.
Secondo : les principales formations politiques et coalition politique que sont l’UFR de Sidya Touré, l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, le RPG d’Alpha Condé et biens d’autres regroupées au sein du ( RPG Arc-en-ciel, l’ANAD et la CORED ) ont décliné l’offre de dialogue.
Tierso : le FNDC, fer de lance du combat contre le tripatouillage constitutionnel a annoncé sa décision de boycotter le dialogue qui semble être mort-né. En plus, le front annonce des manifestations le jour même où le dit dialogue est sensé démarré.
Quarto : le Premier ministre est considéré comme une partie et non des moindres à la crise et pas question qu’il soit écouter par les parties en conflit.
A présent, cette question taraude les esprits. Manifester ou dialoguer. Faut-il alors choisir ce 20 octobre qui est considéré comme une journée de toutes les incertitudes.
Mohamed SOUMAH