Ousmane Gaoual Diallo descendu en flamme par son frère de lait: » Il a profité de la maladie de notre Maman qui reconnaît à peine ses propres enfants pour lui faire signer des papiers en changeant les titres fonciers à son nom
Ancien Ministre de l’Urbanisme, de l’habitat et de l’Aménagement du Territoire et actuel Ministre des Postes, télécommunications et de l’Economie Numérique n’a pu chasser le naturel. Son passé de Badboy des quartiers populeux de Conakry lui colle à la peau.
En témoigne cette lettre Ouverte adressée au Colonel Mamady Doumbouya par son frère de lait qui met sur la place publique, le passé peu catholique du Porte parole du gouvernement du Colonel Mamady Doumbouya. Lisez plutôt…
Paris, le 14 décembre 2022
Quand j’ai eu ce problème avec mon grand frère Ministre Ousmane Gaoual Diallo, certains m’ont considéré comme un frustré, un revanchard, un démuni, un désespéré ou un cinglé qui chercherait où poser ses valises après une vingtaine d’années passées en occident et qui voudrait détruire un membre de sa famille. D’autres ont vu en moi un citoyen qui revendique ses droits.
Tout d’abord, permettez-moi de présenter mes excuses à mes parents dont j’ai troublé le sommeil, ainsi qu’à l’ensemble du peuple de Guinée. Cette altercation devant la radio Espace FM n’avait rien de volontaire.
Tenez ! J’ai eu ce problème de terrains avec mon grand frère Ousmane Gaoual depuis 2008. En effet, mon grand frère a commencé à prendre ces domaines et construire dessus avant 2008 ; et, je précise que ces domaines appartiennent bien à notre maman.
Pendant plusieurs années, je l’ai interpellé sur cette question pour lui faire comprendre que nous sommes 8 et que s’il doit prendre les biens, il doit nous consulter ou bien partager sans s’en accaparer lui seul. Pendant de longues années, je suis venu en Guinée interpeller nos parents, des personnes ressources pour qu’ils puissent le raisonner. Je ne vais pas citer des noms ; mais, beaucoup de sages de la communauté, ainsi que des ressortissants de Gaoual et autres ont eu à intervenir en l’appelant pour lui parler ; mais, il a refusé catégoriquement de les écouter. À un moment donné, il refusait même de décrocher leurs appels ou de venir les rencontrer. J’ai fait aussi appel à plusieurs de ses amis d’enfance qui sont dans divers horizons pour voir comment trouver une solution à cette
situation ; mais, en vain.
Donc, ceux qui pensent que ma venue cette année à Conakry était une manière de créer des polémiques au tour de mon grand frère pour une histoire de jalousie ou autres ont tort et ceux qui disent aussi que le linge sale se lave en famille doivent comprendre que j’ai essayé de le faire pendant plus de 12 ans ; mais, ce dernier avait fini par me couper la parole et rompre tout contact avec moi. Cela m’a valu qu’il refusa d’être présent lors de mon mariage en 2015, ainsi qu’au baptême de ma fille un an plus tard.
Au mois de novembre 2022, c’était mon quatrième voyage en un an au pays dont le seul but était de trouver une solution à l’amiable et en famille.
Cependant, j’étais venu répondre à l’invitation d’un sage respectable de la communauté connu de tous qui, j’espérais, allait pouvoir résoudre définitivement ce différend. Malheureusement, il a refusé de décrocher les appels de ce sage qui à son tour a pris cela comme un manque de respect.
Mon grand frère a profité de la maladie de notre Maman, âgée de plus de 80 ans, qui reconnaît à peine ses propres enfants pour lui faire signer des papiers lui transférant tous ces domaines en changeant les titres fonciers à son nom.
À Conakry, il m’a empêché de rencontrer notre Maman qui habite chez lui à la cité ministérielle. La question que je me pose est : pourquoi mon grand frère a été capable de prendre tous ces domaines pour lui seul sachant qu’il a 7 autres frères et sœurs ?
Quant à l’accrochage qui a eu lieu entre mon grand frère et moi devant les locaux de la radio Espace FM, c’est par hasard qu’on s’est rencontré là-bas car je partais répondre à un rendez-vous pris la veille avec la journaliste madame Sow Moussa Yero Bah et à aucun moment elle ne m’a dit que mon frère serait leur invité de ce jour.
Après cette altercation, j’ai passé une dizaine de jours à la maison centrale. Et, quand il a ordonné ma libération, il a demandé au parquet de Mafanco de confisquer mon passeport pour m’empêcher de sortir en programmant un procès le 08 décembre (procès déjà reporté au 22 décembre), tout en sachant que je dois reprendre mon travail le 06 décembre à Paris. C’était peut-être une façon de me faire perdre mon boulot et espérer que je viendrai le supplier. Heureusement, par la grâce de Dieu, j’ai pu sortir du pays et arriver à Paris.
Contrairement à certaines allégations, je lui suis sincèrement reconnaissant car j’avoue que c’est par son aide que je suis venu en France ; mais, vous en conviendrez avec moi, que le fait de m’avoir aidé ne lui donne pas un pass droit pour s’accaparer des biens communs. Dès mon arrivée en France, j’ai pu obtenir des papiers, étudier et avoir un diplôme qui m’a permis de m’intégrer en trouvant du travail.
À ceux qui pensent que c’est seulement une affaire de terrains, je leur répondrai que j’ai des terrains à Conakry avec des titres fonciers, ma revendication est une question de lutte contre une injustice.
Je m’explique : il ne s’agit pas d’une ou de deux parcelles ; mais, de plusieurs dont une parcelle à Dabondi (où il a déjà construit), une parcelle à Enta Marché (où il a encore construit), plusieurs parcelles à Enta Fassa, une parcelle à Kalema (dans Dubréka) et de plusieurs autres parcelles dans la commune urbaine de Gaoual.
Comme j’ai déjà interpellé plusieurs de nos sages et qu’il a refusé de les écouter, j’espère que le Colonel Mamadi Doumbouya, chef de l’Etat, pour qui il travaille actuellement, pourra le raisonner et que je pourrais récupérer mon passeport et continuer à rendre visite à notre maman à temps voulu comme j’ai l’habitude de le faire. C’est-à-dire trouver une solution définitive à ce problème qui a tant duré.
C’est une histoire de droits d’un citoyen même s’il s’agit de la famille.
Alpha Boubacar DIALLO, citoyen guinéen