Nous sommes en début d’année. Une occasion saisie par les responsables a tous les niveaux pour dresser le bilan de leur gestion pour que les compatriotes sachent ce qui a marché pour la Guinée.
Dans la gestion financière en Guinée, le constat révèle que la chose publique ne profitait pas aux populations. Ce qui est source de retard  pour la Guinée dans son développement socioéconomique, social et politique.

A sa prise de pouvoir le 5 septembre 2021, le Colonel Mamady Doumbouya s’est fixé pour objectif d’insuffler une nouvelle dynamique à la gestion de la chose publique.  D’où la création de la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières le 2 décembre 2021 avec son organisation, attributions et fonctionnement  pour permettre à l’institution de luter contre les actes corruptifs, les détournements de deniers publics et de capitaux, enrichissement illicite, entre autres.

 Avec à la clef, la moralisation de la chose publique pour que les richesses du pays profitent à toutes la population.

Selon le procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières, des résultats tangibles sont obtenues dans le cadre de la moralisation de la chose publique.

Selon Aly Touré, 306 personnes sont poursuives pour des cas de détournements de deniers publics, corruption, enrichissement illicite, entre autres.

C’est le bilan à mi-parcours de la CRIEF en attendant le procès des mains sales.

Parlant des dossiers, le procureur spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières, a indiqué avoir reçu sur sa table 106 dossiers pour dix personnes morales et physique. 306 personnes physiques poursuivies pour des cas de corruption, de détournement de deniers publics, de blanchiment d’argent, enrichissement illicite et corruption

Pour ce qui est du recouvrement des fonds, Aly Touré affirme qu’à date, des cautions à hauteur de plus de 50 milliards de francs guinéens sont versés à la banque centrale par des personnes poursuivies.

 Plus de 12 milliards sont également saisis sur le compte d’un comptable publique dont les biens sont saisis.

Cerise sur le gâteau, des saisies immobilières d’une valeur énorme pas encore évaluée et les biens confisqués au profit de l’Etat sont à l’actif de la CRIEF.
Mohamed SOUMAH