Le patron du mouvement, Citoyen pour la République, après que le Tribunal de Première Instance de Mafanco ait abandonné les charges contre lui pour délits non constitués n’est pas allé de main morte contre le putschiste, Colonel  Mamady Doumbouya.

Lors d’une conférence de presse pour le  lancement vendredi de son mouvement, Citoyen pour la République (CR), Abdourahmane Sanoh  a dit toutes ses inquiétudes par rapport au respect des droits de l’homme par le Président du CNRD, Conakry Mamady Doumbouya.

L’ancien coordonnateur  national du Front National pour la Défense de la Constitution, a eu une pensée pour ses anciens collègues du FNDC, notamment celui qui lui a remplacé au perchoir du FNDC, Oumar Sylla, alias Foniké Menguè, Ibrahim Diallo et tous ceux qui sont en prison et dans la clandestinité à cause de leur opinion. La pensée unique reste désormais la  règle au pays, soupire Sanoh qui estime qu’exprimer ses opinions est devenu un délit en Guinée, alors que le droit de réunion, d’association et de regroupement sont consacrés par les lois en vigueur en Guinée.

Il y a aussi  l’évolution des dossiers judiciaires au pays. L’organisation des élections reléguées au second plan, alors que la transition signifie « l’organisation des élections libres et transparentes ».

Pour Abdourahmane Sanoh, la Guinée va mal et il est temps et grand temps pour le colosse du palais Mohamed V, Colonel  Mamady Doumbouya d’organiser les élections libres et transparentes et partir.

Il n’a pas aussi oublié la cherté de la vie avec des citoyens qui tirent e diable par la queue, excusez du peu, la liste des griefs est longue.

Colonel  Mamady Doumbouya, appréciera sans doute.

Naby Camara