A commencer par le mois de janvier 2023, colonel Mamady Doumbouya aura 24 mois pour terminer la transition et rentrer à Paris ou dans la caserne militaire de Kalia dans la préfecture de Forécariah où il a quitté la nuit du 4 au 5 septembre 2021 aux environs de 2 heure du matin pour venir prendre le pouvoir au palais Sekhoutouréah, c’est selon la nature des choses.
Seulement voilà, en 24 mois, le colosse du Palais Mohamed V doit faire entre autre : le recensement général de la population, le recensement administratif à vocation d’état-civil, l’établissement du fichier électoral, l’élaboration de la nouvelle constitution, l’organisation du scrutin référendaire, l’élaboration des textes de lois organiques, l’organisation des élections locales, législatives et surtout l’élection présidentielle pour donner à la Guinée un Président « Démocratiquement élu ».
Pour lier l’utile à l’agréable, le Ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Mory Condé a annoncé un Budget de 400 milliards GNF. Rien que pour organiser les élections. Ce que le Mory de l’Administration du territoire et de la décentralisation n’a pas dit, c’est qu’il sera le gestionnaire de cette manne financière, puisque selon la charte de la transition, c’est désormais le Ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation qui organise les élections et non la CENI. L’autre non dit, c’est que Mory n’a pas dit comment son gouvernement compte récolter 400 milliards GNF, qui n’est pas quand même rien en cette période où les partenaires, le travail et l’argent fuient la destination Guinée.
Qu’à cela ne tienne, le compte à rebours à commencer depuis le 1er janvier dernier. Mais aucun acte n’est posé pour réaliser les actions citées plus haut.
D’où cette les velléités hégémoniques dans l’agenda caché et noir du Colonel Mamady Doumbouya qui est actuellement sur toutes les lèvres.
Mohamed SOUMAH
