Guinée: vers l’établissement des contacts entre Sidya, Cellou et Colonel Mamady Doumbouya…

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la Guinée de 2023 politiquement  correct ne peut aller de l’avant sans les politiques que sont Sidya Touré de l’UFR et Cellou Dalein Diallo de l’UFDG. A propos, le chef de la junte, Colonel Mamady Doumbouya l’a appris à ses dépens.

Pour s’éterniser au pouvoir, pardon mener à bien son plan de confiscation du pouvoir, les militaires ont tout mis en œuvre pour faire des principaux leaders politiques de la Guinée, des paria de la République.

Seulement voilà, le rapport de force sur le terrain donne un net avantage aux opposants Sidya Touré et Cellou Dalein Diallo. N’en déplaise à Lansana Kouyaté, considéré à tort ou à raison comme le  »candidat officieux » des militaires tombeur du Président Alpha Condé le 5 septembre 2021 pour succéder au fondateur du RPG, en exil doré du coté de Ankara, la capitale Turque.

Ce n’est pas tout car les militaires à la recherche des stratégies ont mis à contribution le Président du Conseil National de la Transition, le très controversé Dr Dansa Kourouma. Ce dernier a infecté le mouvement de la société civile guinéen  et tenter de récupérer les leaders des mouvements jeune de Conakry, notamment ceux de l’Axe Hamdallaye-Bambeto-Cosa- Wanindara-Kagbelen pour qu’ils se rallient à la cause des militaires qui ont changé de paradigme depuis le discours mémorable du Colonel Mamady Doumbouya le 5 septembre 2021.

Pour le dire en un mot comme en mille, il faut le souligné, les militaires ont tout essayé ou presque. Mais Sidya Touré et Cellou Dalein Diallo restent les seuls maîtres du terrain, du moins pour le moment.

Conséquence de cette situation,  Colonel Mamady Doumbouya n’a pas le choix, sinon que de conjuguer le même verbe que ses « frères ennemis », que sont Sidya Touré et Cellou Dalein Diallo. Les nombreux morts enregistrés lors des manifestations à l’appel du FNDC et du Forum des Forces Vives de Guinée inquiète dit-on le palais Mohamed V. La roue tourne et la terre aussi. Il n’est pas donc exclu que les organisateurs du procès des événements du stade du 28 septembre se retrouvent un jour sur le banc des accusés pour faire la lumière sur les tragédies enregistrées lors des manifestations sous l’ère du CNRD.