Le Président de l’UFR Sidya Touré avait-il raison quand il a déclaré depuis son exil Ivoirien, qu’il n y aura aucun dialogue sérieux en Guinée  tant les principales formations politiques (UFR et UFDG) sont exclus ou en tout  cas tant que les  préalables ne sont pas satisfaits.

Quelques mois après cette déclaration, il faut dire que c’est une vérité de la palissade et pour cause.

Les trois femmes choisies pour  être  facilitatrice du dialogue social ont tout fait. Mais elles n’ont pu réunir autour de la même table, les protagonistes de la crise guinéenne. Ça n’a pas marché.

Le premier Ministre, Dr  Bernard  Goumou est descendu aussi dans l’arène.  Certes avec l’implication des religieux, il a réussi deux reports en ce qui concerne les manifestations de rue, mais le vrai dialogue n’a jamais eu lieu.

Que dire de ce nommé Abdou Sacko,  président du forum des forces vives, sortie presque de néant.

A propos, les connaisseurs de l’homme affirment qu’il était un proche du Président Alpha Condé avec qui il reçoit des ordres depuis la Turquie. Sackho reste donc une des nombreuses fabriques (politiques et activistes de la société civile) d’Alpha Condé, l’homme noir de la politique guinéenne.

A présent, loin de la Guinée, Sidya Touré et Cellou Dalein Diallo, continuent de produire leurs effets  sur la politique guinéenne.  N’en déplaise au Colonel Mamady Doumbouya, qui tarde à produire ses marques sur la Guinée.

Ousmane CISSE