L’ex première dame, Hadja Djènè Kaba est décédée samedi à l’hôpital américain de Paris. Depuis, il n’en fallait pas plus pour raviver les tensions autour de la dépouille mortelle de l’ancienne première dame considérée par beaucoup d’observateurs comme humble, courtoise et sociale.
Le pouvoir de Conakry à travers le chef de la junte a présenté ses condoléances à la famille éplorée et aux proches. Il n’en fallait pas plus pour que le président déchu, un certain Alpha Condé, connu pour celui qui n’oublie pas, haineux se réveille de sa maladie depuis İstanbul pour montrer ce qu’il avait au cœur, la haine viscérale.
Par le biais de l’outil internet, on apprend même que la dépouille mortelle de la défunte partira de Paris pour la Turquie puis Bamako et le corps sera acheminé à Kankan, ville d’origine de Hadja Djènè Kaba Condé, puisqu’elle est née en région forestière où elle rejoindra sa dernière demeure.
L’animosité et la haine que Alpha Condé nourrit à l’endroit du Colonel Mamadi Doumbouya est apparue au grand jour. Ce Alpha Condé qui ne pardonne jamais, qui n’a jamais montré aux guinéens qu’il aime sa femme de son vivant sort ses muscles pas pour pleurer sa belle femme, mais pour faire de la politique politicienne.
Pourtant, les funérailles doivent revêtir un caractère intime, chez les musulmans surtout en ce mois saint de Ramadan.
Toutefois, dans la ville de Nabaya d’où est originaire la défunte, de bonnes consciences se sont élevées pour demander aux uns et aux autres de bien vouloir séparer la politique de la mort.
Ce qui est bien dit, puisqu’en réalité, Hadja Djènè Kaba n’a besoin que de reposer en paix, pas de politique politicienne dont Alpha Condé est champion.
Ousmane CISSE