Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce 4 mai 2023 sera sans doute l’heure de vérité à la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières.

En effet, la chambre de jugement avait lancé un mandat d’amener contre l’ancien  Président de l’Assemblée Nationale sous le magistère du Président  Alpha Condé.

En effet, le juge Francis Kova Zoumanigui qui s’est rendu à la maison centrale, a constaté un refus de comparaitre du prévenu Amadou Damaro Camara. D’où ce mandat d’amener. Le parquet à travers le Procureur Spécial, Aly Touré avait promis d’exécuter le mandat d’amener.

Il reste maintenant à savoir si le prévenu, Amadou Damaro Camara,  malade et hospitalisé à l’hôpital Sino-guinéen sera présent demain à la CRIEF. Amadou Damaro Camara, partira, partira pas, c’est ce mercredi et c’est toute la question.

Il est poursuivi au même titre que Michel Kamano, Zénab Camara et un citoyen de nationalité chinoise  pour corruption, blanchiment d’argent et de capitaux et détournement de deniers publics.

En prison depuis le 6 décembre 2022, l’ancien Président de la Cour Constitutionnelle, Mohamed Lamine Bangoura  est poursuivi pour les mêmes faits évoqués ci-dessus.

Comme annoncé par votre quotidien en ligne Guineelive dans une de nos publications, trois de ses immeubles avaient été saisis par la CRIEF. Il a fait appel de cette décision par le biais de son avocat. L’affaire a été débattue la semaine dernière et renvoyée  demain jeudi pour décision être rendue par  la  chambre de  contrôle de l’instruction qui  va se prononcer sur le sujet.

Là également, l’opinion nationale sera située si les trois immeubles situés à Nongo, un quartier chic de la capitale guinéenne seront saisis.

A rappeler que son avocat Me Facinet Soumah avait indiqué la semaine dernière que son immeuble à Dakar au Sénégal ne serait pas concerné par cette procédure.

Guineelive suit les dossiers à la CRIEF pour vous