« Nous tiendrons compte des avancées dans les constitutions de 2010 et de 2020. Nous prendrons en compte ce qui a été considéré comme une avancée. Les facteurs qui ne nous ont pas permis d’appliquer ces deux constitutions ont déjà été identifiés. Nous ferons de telle sorte que des mesures correctives soient apportées.
C’est pourquoi le symposium sur le constitutionnalisme a eu lieu pour analyser les différentes constitutions de la Guinée de l’indépendance en 1958 à nos jours. Le but est de cerner les points faibles et les points forts, analysés par des experts attitrés guinéens et étrangers.
Aujourd’hui, nous avons une centaine de recommandations. Nous savons ce qui n’a pas marché et ce qui ne l’a pas été. Nous allons construire le nouveau texte sur la base des bonnes pratiques ».
C’est en ces termes que le Président du Conseil national de la transition a parlé de ce qu’il a appelé l’étape du processus de la rédaction de la nouvelle Constitution.
Face à la presse ce samedi 13 mai, Dansa a parlé pour ne rien dire puisque les constitutions que les guinéens ont eu n’ont aucun problème. Le tripatouillage et la volonté des hommes de se maintenir au pouvoir sont les seuls problèmes.
Sur le sujet, Dr Dans Kourouma, puisqu’il s’agit de lui a parlé et parler, mais personne n’a rien compris et pour cause.
C’est le cas du débat d’orientation constitutionnel.
Il est à se demander si le CNT qu’il dirige a fait la mouture de la nouvelle constitution, un an après l’installation de cet organisme législatif.
A l’image de Mory Condé dont le département a en charge d’organiser les élections, qui parle de près de six mille milliards GNF, il ne reste plus à Dansa de dire aux guinéens combien les « mamaya » qu’il organise doivent coûté aux contribuables guinéens.
En tout cas, l’ancien questeur de l’Assemblée nationale, Michel Kamano a déclaré à la CRIEF que sur les 15 milliards GNF qui devaient servir à la construction du siège de l’Assemblée nationale, 5 milliards n’ont pas été décaissés.
Peut être que ce montant se trouve encore dans les caveaux de la Banque centrale, qui sait?
En attendant, Dansa Kourouma ne doit pas penser que les guinéens boivent par les narines.
Ousmane CISSE