A son retour d’Allemagne où il était pour une opération chirurgicale, le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux a aussitôt donné le nom de sa jolie fille à la Maman du Président de la transition. 

Alphonse Charles Wright puisqu’il s’agit de lui ne se donne aucune limite. Comble du ridicule, c’est que tous les spécialistes du Droit sont unanimes. Le Ministre théâtralise la justice pour faire plaisir on ne sais à qui.

Des arrestations arbitraires, détention prolongée et illégale, des menaces à l’endroit des magistrats en annonçant sans cesse des réformes au sein de l’appareil judiciaire avec  des nominations qui ne viennent jamais, des promesses qui ne se réalisent pas,  excusez du peu, la liste de la  théâtralisation de la justice guinéenne est longue.

Que dire du flou et autres interprétations qui entourent le concept de  » l’aide juridictionnelle » sur la poursuite du procès des évènements du 28 septembre 2009?

Le Ministre va dans tous les sens en explications, donnant l’impression que les avocats ont tord, c’est lui qui a raison.

Mais dans tout ça, Alphonse Charles Wright ne se donne aucune limite, parce qu’il n y a personne pour lui demander d’arrêter, parce qu’il a donné le nom de sa fille à la Maman du Président de la transition.

Dans cette chienlit qui ne dit pas son nom, c’est la justice guinéenne qui prend un sérieux coup. Les professionnels du droit et les justiciables ne savent plus à quelle justice se vouer. Le culte de la personnalité aidant, personne n’ose lever le petit doigt pour ramener à l’ordre le « Papa » du Président de la transition. Mais pour combien de temps encore?

C’est toute la question…