Reconnu coupable de tenir des « propos ethniques et racistes par le biais d’un système informatique », le tribunal de première instance a rendu sa décision dans l’affaire Jack Gbignamou Haba alias Jack Woumpack.
Ce mardi, 20 juin, le tribunal de première instance de Coyah a condamné l’artiste Jack Woumpack à un an de prison avec sursis et au paiement d’une amende de 10 millions de francs guinéens.
« Statuant publiquement contradictoirement en matière correctionnelle et en premier ressort, après en avoir délibéré sur l’action publique, déclare Jack Gbignamou Haba alias Jack Woumpack, coupable des faits d’injures, propos ethniques, proféré par le biais d’un système informatique qui lui sont reprochés. Pour la répression, le condamne à 12 mois d’emprisonnement assortis de sursis avec mis à l’épreuve (la mise à l’épreuve consiste au retrait de la publication ayant entrainé la poursuite, à la publication d’un message d’excuse par la même voie, à l’interdiction de publier sur les réseaux pendant la même période dès après la publication du message d’excuse. Et au paiement d’une amende de 10 millions de francs guinéens (…) », a décidé le juge Philippe Gonga Mamy.
Alkhaly Condé
