Il parle, il parle et ne fait que parler. Le meilleur ministre de la Sous-région de l’Afrique de l’Ouest est le prototype du bon guinéen. Cependant, à chaque prise de parole, Charles II laisse ceux qui l’écoutent sur leur faim.

Le secteur de la justice dont-il est le chef d’orchestre à plus de problèmes que n’importe quel secteur, selon les observateurs de la politique guinéenne.

Alors que dans tous les discours, il parle des réformes engagées qui ne sont pas du tout visibles pour la majorité des Guinéens. Par contre, les cas d’évasions et attaque de prison sont devenus monnaie courante en Guinée. Dans l’intervalle d’un mois, des cas d’attaque de prison se sont opérés à Coyah, Kankan et Siguiri hier vendredi. Quelle solution a trouvé le « meilleur ministre si ce n’est pas des mots encore des mots ».

Des injonctions, des suspensions et autres actes contre des magistrats, des auxiliaires de justice et les officiers de police judiciaires sont pour beaucoup de guinéens des reformes que le ministre vente tous les jours.

La justice ce ne sont pas les mots et les décisions infondées et insensées, mais plutôt des actes allant dans le sens d’une bonne administration de la justice et l’application des décisions de justice conformément à la loi. C’est ceux  dont les Guinéens ont besoin en cette période de transition et de refondation. Le moment des discours est révolu et les Guinéens ne peuvent plus écouter ces discours.

Selon un autre observateur, la justice guinéenne souffre actuellement des maux et les justiciables payent les frais.

Un autre interlocuteur nous a dit que le ministre Alphonse Charles Wright est le problème de la justice guinéenne au lieu d’être la solution.

Daouda Yansané