Le moins que l’on puisse dire, le ministre de la Justice et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright a atteint ses limites dans la gestion du département très stratégique qui est le ministère de la Justice. Dans ce département, le ministre Charles ne fait que parlé, parlé et encore parlé. Les résultats de ses « reformes » sont minimes ou doivent encore attendre.

Au moment où la majorité des Guinéens sont préoccupés sur les cas d’évasions à travers les attaques de prisons, Alphonse Charles Wright joue encore aux mots comme il a l’habitude de le faire pour se trouver des excuses ou situer des responsabilités en sa façon.

Dans un article publié chez nos confrères du site lerenifleur224.com, titré « Charles Wright précise : les questions d’attaques des prisons ne sont pas une question du département de la justice ou du ministère de la sécurité, c’est une question de sécurité nationale », cela prouve une fois encore que Alphonse Charles Wright ne fait que des communications que les guinéens n’ont pas besoin en ce moment. Alors que dans tous ses discours, il parle des reformes engagées avec ses tournées souvent sur fond de fanfare à l’intérieur du pays. Mais hélas…

Cette communication est très grave pour un ministre de la Justice censé de rassurer les populations vivant sur le territoire guinéen sur les actions entreprises par les autorités de la transition pour la sécurité et la quiétude dans le pays, selon les commentaires d’un observateur de la vie sociopolitique du pays.

Pour le dire en un mot comme en milles, le ministre Alphonse Charles Wright n’est pas la solution pour un département aussi stratégique comme le ministère de la justice et des droits de l’homme en cette période de transition. Les propos et les actes en disent long.

Daouda Yansané