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CEDEAO : « Toute intervention militaire au Niger entraînerait de facto une déclaration de guerre…»

Les juntes malienne, Burkinabè et guinéenne, c’est sans surprise se sont solidarisées avec le Niger pour « déclarer la guerre » à la communauté économique des états de l’Afrique d e l’ouest, au cas où.

Les trois juntes se sont toutes fendues d’un communiqué lundi pour affirmer haut et fort qu’elles soutiendraient le Niger en cas d’attaque de la CEDEAO contre ce pays.

C’est en quelque sorte, de bonne guerre. Surtout qu’en Afrique, il est fortement conseillé que : si la case de ton voisin brûle, il faut l’aider à éteindre le feu, au cas où ton tour arriverait par le feu.

Cette solidarité que de nombreux africains qualifient déjà de mal placée, risque de faire tasse d’heuille avec des politiciens mals inspirés, le cas du Président Alpha Condé qui promettent monts et merveilles à leur populations avant d’arriver au pouvoir, pour le garder à « vie ».

En Guinée, le communiqué indique….

« Au moment où les jeunes populations de l’espace Cedeao vivent un drame humain en Tunisie et dans la Méditerranée  la préoccupation des dirigeants devrait être plutôt orientée vers des enjeux stratégiques, socioéconomique pour l’atteinte de leur aspiration que de se pencher sur le sort des dirigeants déchus.

Le CNRD reste convaincu que les nouvelles autorités mettront tout en œuvre pour garantir la stabilité et la concorde au Niger et dans la Sous-Région. Les mesures de sanctions préconisées par la CEDEAO incluant une intervention militaire, est une option qui ne saurait être une solution au problème actuel mais entraînerait un désastre humain dont les conséquences pourraient aller au- delà des frontières du Niger. De ce fait, le CNRD s’abstient d’appliquer ces sanctions illégitimes et inhumaines contre le peuple frère et les autorités nigériennes, et exhorte la CEDEAO à revenir à de meilleurs sentiments.

Le CNRD souligne qu’une intervention militaire contre le Niger entraînerait de facto la dislocation de la CEDEAO. De même, les peuples frères du Mali, du Burkina-Faso, du Niger et de la Guinée aspirent à plus de reconnaissance et de respect de leur souveraineté. Par ailleurs, le CNRD tient à préciser que les sanctions prises et les menaces proférées lors du sommet du 30 juillet 2023 n’engagent nullement la République de Guinée. Au moment où les jeunes populations de l’espace CEDEAO vivent un drame humain en Tunisie et dans la Méditerranée, la préoccupation des dirigeants de la sous-région devrait être plutôt orientée vers les enjeux stratégiques, socio-économiques pour l’atteinte de leurs aspirations que de se pencher sur le sort des Présidents déchus.

Avanat d’enfoncer le clou en ces termes…

La république de Guinée réaffirme par ce communiqué sa vision panafricaniste en apportant sa solidarité à la population nigérienne tout en invitant les nouvelles autorités du CNSP à privilégier l’unité et la cohésion nationale. Le CNRD souligne qu’une intervention militaire contre le Niger entraînerait de facto la dislocation de la CEDEAO.

De même, les peuples frères du Mali, du Burkina Faso, du Niger et de la Guinée aspirent à plus de reconnaissance et de respect de leur souveraineté ».

Almamy Kalla CONTE

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