La France, par la voix de la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a affirmé, samedi, qu’elle appuyait « avec fermeté et détermination » les efforts de la Cédéao pour faire échouer la tentative de putsch au Niger. Une déclaration qui intervient à la veille de la fin d’un ultimatum du bloc ouest-africain, qui se dit prêt à intervenir militairement.
La France a apporté son soutien au plan d’intervention élaboré par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en vue d’une possible action militaire au Niger si le président renversé Mohamed Bazoum n’est pas rétabli dans ses fonctions, a indiqué, samedi 5 août, le ministère des Affaires étrangères.
« La France appuie avec fermeté et détermination les efforts de la Cédéao pour faire échouer cette tentative de putsch. Il en va de l’avenir du Niger et de la stabilité de toute la région », a déclaré le Quai d’Orsay dans un communiqué.
Le ministère n’a pas précisé si la France apporterait un soutien militaire à la Cédéao en cas d’intervention.
La ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a reçu, samedi, au Quai d’Orsay, le Premier ministre de la république du Niger, Ouhoumoudou Mahamadou, et réaffirmé le plein soutien de la France au président Mohamed Bazoum, a ajouté le ministère.
« La France appelle solennellement les responsables de cette tentative de coup d’État à libérer le président Bazoum et tous les membres de son gouvernement, et à permettre le retour immédiat à l’ordre constitutionnel et démocratique », a dit le Quai d’Orsay.
Dans une interview accordée à RFI, Catherine Colonna a indiqué qu’il est « temps pour pour les putschistes de renoncer à leur aventure ».
Les chefs d’état-major des armées de la Cédéao ont élaboré un plan en vue d’une possible intervention militaire au Niger, si le président renversé Mohamed Bazoum n’est pas rétabli dans ses fonctions d’ici dimanche.
Avec Reuters