« Je viens par la présente vous soumettre ma démission à compter du 31 juillet 2023 en tant que membre du Conseil national de transition pour des raisons purement personnelles », dit un message attribué à Salif Keïta et lu par un officiel en séance publique.
« Je resterai toujours l’ami incontesté des militaires de mon pays », dit ce court texte dénué de précisions sur les raisons personnelles invoquées.
Grand nom de l’afropop et de la World Music, Salif Keïta, 73 ans, se signale aussi par son engagement politique et, depuis l’avènement des colonels à la suite d’un putsch en 2020, par son soutien à la junte.
Il a accepté de siéger au Conseil national de la transition, instauré par la junte en 2020 comme l’organe législatif de la période dite de transition, censée précéder un retour des civils au pouvoir.
M. Keïta a exprimé publiquement son adhésion au discours de souveraineté de la junte. Il a ouvertement réclamé il y a quelques mois le départ de la mission de Casques bleus de l’ONU (Minusma), depuis officiellement annoncé par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Le Mali est en proie depuis 2012 à une crise sécuritaire profonde partie du nord et qui s’est propagée au centre du pays ainsi qu’au Burkina Faso et au Niger voisins.
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