Cette pluie diluvienne qui s’est abattue le lundi, 14 août 2023, aux environs de 1heures du matin sur Conakry et ses périphériques a emporté deux enfants âgés de 2 à 4 ans dont leurs corps ont été retrouvés auprès d’une rivière mais complètement décapités à keitaya, un quartier situé dans la commune urbaine de Dubréka, a appris notre Reporter sur place.
La mère des deux enfants victimes, Fatoumata Diallo a dit : « Nous étions couchés dans la chambre pendant que cette pluie s’abattait fortement sur notre toiture. Et, nos deux enfants dorment au salon. Je ne sais pas comment et à quelle heure, ils se sont levés pour s’aventurer dehors soit pour se mettre à l’aise ou par curiosité de constater la force de l’eau ruisselant dans le caniveau qui n’est pas loin de notre concession. Mais à notre grande surprise lorsque mon mari et moi sommes levés, nous avons constaté l’absence de nos deux enfants au salon. C’est en ce moment que nous nous sommes précipités dehors mais, nous ne les avons pas vus. Nous demandons aux voisins s’ils ne les ont pas vus et ils ont répondu négativement. Cette perte de vue de nos enfants a amené tout le voisinage à se joindre à nous pour les rechercher activement dans la contrée ».
Car dit-elle, « préoccupés à retrouver nos enfants, une femme et homme ont accouru pour venir nous dire qu’ils sont retrouvés les corps de deux enfants auprès de la rivière mais complètement décapités. C’est ainsi que nous nous sommes déportés sur le lieu indiqué et j’ai constaté que ces corps appartiennent à nos deux enfants. Tellement emportée par cette perte tragique de mes enfants, j’ai voulu me tuer en me laissant tomber dans la rivière mais, j’ai été interceptée par la foule. Au moment où je vous parle, mon mari et moi ne savons pas à qui il faut se confier et nous sommes perdus dans ce monde ».
Au moment où nous quittions le lieu du drame, les sages, religieux, les élus locaux et agents de police étaient présents. La consternation et la désolation se lisaient sur les visages des parents proches de la famille victime.
Reportage de Léon KOLIE