Au pouvoir depuis deux ans, le tombeur de l’opposant historique sur le trône de son troisième mandat aura fasciné ses compatriotes tant par son physique du moins imposant que par la teneur de son discours rassurants et promoteurs.

A propos, il faut dire que Alpha Condé avait  marché sur toutes les promesses de démocratie qu’il avait tenues  aux guinéens durant de long décennies.

Le patron du Groupement des Forces spéciales s’est fait sienne du l’adage selon lequel « l’enfer est pavé de bonnes intentions ».
Avec le pouvoir de nomination, l’ancien légionnaire de l’armée française s’est subitement rendu compte que le pouvoir est doux. N’en déplaise à   Robert  BADINTER qui  notait je cite  « le devoir d’ingratitude  à l’égard du pouvoir de nomination ».

Ce, contrairement aux philosophes  qui aimaient  dire que les difficultés du passé deviennent toujours des causes déterminantes des succès à venir et la victoire finale ne s’obtient que par une série de défaite.

L’homme du 05 septembre  peut bien s’exclamer, à l’instar du poète chilien Pablo Neruda, « J’avoue que j’ai vécu ».

 

Démocrates de Guinée et de Navarre mobilisez-vous  pour sauver la transition car tu peux quitter la rue, mais elle ne te quittera jamais.

 

Mohamed SOUMAH