En réaction au volet dépenses de la loi de finances rectificative en cours au Conseil national de la transition, Kéamou Bogola Haba dénonçait des institutions budgétivores dont la gouvernance reste questionnable tout au moins. Nous en savons un peu plus sur cette saignée financière qui semble cacher un autre marché de gré à gré aux seuls bénéfices de cadres véreux de la haute administration et certains opérateurs immobiliers.
Une source bien introduite approchée par Guineenews a levé un coin du voile sur une de ses institutions dont nous taisons le nom. En effet, preuve à l’appui, notre source révèle que le seul loyer de cette dernière coûte chaque année à l’Etat près de 10 milliards de francs guinéens. Il s’agit précisément de « neuf milliards huit cent quatre vingt un millions trois cent vingt trois mille cent quatre-vingt (9 881 323 180) francs guinéens.
Un cas parmi tant d’autres où le contribuable se saigne pour honorer des contrats ficelés dans des conditions qui sont tout sauf transparentes. Pendant ce temps, la gestion du patrimoine bâti public de l’Etat s’opère dans un « bradage » qui ne dit pas son nom.
Aujourd’hui, il est connu de tous des ministères aux institutions de la république, la plupart sont logés dans des bâtiments privés dont le coût du loyer peut coûter les yeux de la tête..
Source: Guineenews.org