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Remaniement ministériel : la montagne a accouché d’une souris dans les mains de Mamady Doumbouya(Edito)

Depuis plusieurs mois, des rumeurs prête au Colonel Mamady Doumbouya de remanier profondément son gouvernement. Ces rumeurs ont donné le nom des partants, mais aussi des arrivés. Des ministrables et Premier Ministrable, excusez du peu, la liste des informations non vérifiées à ce sujet est longue. Pour le dire en un mot comme en mille, des annonces interminables qui ne  se montrent vraiment pas  au grand  jour.

Sur le sujet et surtout après des spéculations de toute sorte, les guinéens s’attendaient a du lourd pour sortir le pays de sa léthargie économique et sociale et vers l’organisation des élections libres et transparentes. Que nenni

Le premier conseil des Ministres qui a suivi la tempête fut exclusivement consacré aux réprimandes faites aux Ministres qui seraient trop présents aux cérémonies avec ou sans le Premier Ministre : « le président a déploré la fréquence des fêtes, disons des événements qui mobilisent les membres du gouvernement et le Premier ministre.

Il y a énormément d’événements, soit des séminaires, soit des rencontres internationales. Au fait, quand les ministres organisent, d’autres ministres sont invités, on se retrouve et tout ça ». Tout ça pour ça, pourrait-on dire.

Les bruits qui ont donc raisonné sur le départ des Ministres et l’arrivée d’un nouveau Premier Ministre, puisque l’actuel locataire du Palais de la Colombe Dr Bernard Goumou toujours donné pour partant n’ont accouché qu’une souris. Point de remaniement ministériel à date. Et rien n’indiqué que ce fameux remaniement interviendra de sitôt…

A la lumière de ce qui précède, il faut dire que cela ne doit point étonner. Le colosse  locataire du Palais Mohamed V, Colonel Mamady Doumbouya ne se préoccupe plus de sa « boussole » qui doit guider tous les guinéens épris de paix, de justice, de démocratie et de justice sociale vers l’organisation des élections libres, transparentes  et crédibles. Il se fixe désormais de nouveaux défis, de nouveaux challenges et de nouvelles ambitions. Mais jusqu’à quand encore, deux ans avoir eu raison du Président Alpha Condé pour déficit démocratique ?

 

Ousmane CISSE