Rentrée Universitaire: la Ministre Dre Diaka Sidibé annonce la sainte pagaille et ne dit rien des difficultés…
Dans un Communiqué diffusé samedi 14 octobre 2023, le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation porte à la connaissance des étudiants, enseignants-chercheurs, Recteurs et Directeurs Généraux des Institutions publiques et privées, des fondateurs d’université d’enseignement supérieur que la rentrée universitaire 2023-2024 est fixée au lundi 16 octobre 2023, à 08heures précises sur toute l’étendue du territoire national.
Le même communiqué ajoute que les inscriptions et réinscriptions ainsi que les cours démarreront tous demain lundi 16 octobre 2023, à 08heures précises. Soit.
Seulement voilà, ce que la Ministre Dre Diaka Sidibé ne dit pas, c’est que, c’est la sainte pagaille qu’elle a organisé ce lundi. Si vous prenez la première institution d’enseignement supérieure de la Guinée, l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry et l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia, toutes dans la capitale Conakry à l’image des autres dans le pays profond compte toutes des dizaines de milliers d’étudiants. Comment faire face au calendrier universitaire 2023-2024, aux frais d’instruction et de réinscription et les cours à la fois?. Une couche de peinture est-elle sur les murs, les cours des universités sont nettoyées ?
Sur le sujet, il faut dire que la Ministre Dre Sidibé a organisé une sainte pagaille. Comment faire tout ce beau travail en moins de 24 heures? Qu’en est-il de l’état des lieux qui sont propres ou pas pour recevoir tout ce beau monde?, les tables-bancs sont-ils sur place pour accueillir tout ce beau monde?
À titre illustratif, l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia compte selon le Directeur de l’Information et de la Communication cité par nos confrères de Guineenews 3 600 anciens étudiants. A ceux-là, l’Université va accueillir un effectif provisoire de 4 000 étudiants répartis dans 16 départements?. Comment faire avec tout ça?
A moins que ça ne soit une sainte pagaille dans un système qui chante chaque jours la refondation de l’Etat.
Ousmane CISSE