Le moins que l’on puisse dire, c’est que la liberté de la presse est malmenée en Guinée. En témoigne l’arrestation ce lundi d’une vingtaine de journalistes qui ne réclamaient que le rétablissement du site Guineematin. Les associations de presse ont fait cette déclaration pour prouver à l’opinion nationale et internationale que le moment est difficile. Lisez plutôt…
Déclaration conjointe des associations de presse pour la libération des journalistes arrêtés par la police
Les associations de presse ont appris l’arrestation d’une dizaine de journalistes par les forces de l’ordre ce matin à Kaloum, alors qu’ils marchaient pacifiquement pour demander la levée de la restriction du site guineematin.
Les journalistes ont été brutalisés et leurs matériels ont été endommagés.
Les associations de presse regrettent et condamnent ces violences gratuites commises contre des journalistes. Elles exigent leurs libérations immédiates et sans condition.
Les associations de presse prennent l’opinion nationale et internationale à témoins du recul grave de la liberté d’expression et de la démocratie consacrées dans la Charte de la Transition.
Les associations de presse restent déterminées pour la défense de la liberté de la presse, chèrement acquise après des décennies de lutte.
AGUIPEL
Amadou Tham Camara
URTELGUI
Aboubacar Camara
REMIGUI
Thierno Amadou Camara
UPLG
Grégoire Ankou