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Biens mal acquis sous le CNRD: 36 dossiers répertoriés d’abord par le FNDC (Sékou Koundouno)

Deux semaines après la mise en place de sa commission de veille et de recueil des biens mal acquis, le FNDC dispose d’un tableau bien garni.

À date, trente-six dossiers sont déjà répertoriés. Parmi ces dossiers déjà à disposition, Sékou Koundouno, responsable des stratégies et planification du FNDC soutient que 14 ont été finalisés et 6 autres abandonnés pour insuffisance de preuves.

« Depuis le lancement, chacun contribue à sa façon, à apporter des informations. Quant à nous, nous travaillons à la fois avec des cabinets nationaux, des cabinets internationaux mais aussi des organismes internationaux spécialistes de traçage de biens mal acquis et ONG françaises. Nous travaillons en sorte que la documentation ne puisse faire objet d’aucune contestation. Dans notre méthodologie de travail, nous avons des lanceurs d’alerte, des citoyens et d’autres activistes qui contribuent à travers des attestations de vente, des donations, des plans de masse ou la géolocalisation, les titres fonciers et les plans de bâtiments. Toutes ces informations sont vérifiées par nos lanceurs d’alerte qui sont dans des structures soit étatiques, gouvernementales et même internationales. Après deux semaines de campagne, nous avons 36 dossiers au total. Sur les 36, nous avons 14 qui ont été finalisés, nous avons abandonné des charges contre 6 dossiers dont les éléments d’accusation ne tenaient pas la route. Seize dossiers sont en étude pour complément d’information. À Dixinn, nous avons 4 dossiers, 3 dossiers à Matoto, 6 dossiers à Ratoma, 4 dossiers à Dubreka, 5 dossiers à Kankan, un dossier à Kindia, 3 à Faranah, 4 en France, 3 dossiers en Côte d’Ivoire, un dossier au Mali, un dossier au Canada. Pour les 14 dossiers finalisés, nous avons des titres fonciers, des plans de masse, la donation, les contrats de vente », a-t-il indiqué.

Sékou Koundouno qui n’a pas souhaité donné d’indices sur les personnes concernées par ces dossiers a, par ailleurs, indiqué qu’il s’agit là d’un« travail professionnel, un travail qui ne va pas se baser sur d’acharnement quelconque ».

FNDC