Le moins que l’on puisse dire, c’est que la préfecture de Koundara située à la frontière sénégalaise avec la Guinée semble être oubliée par les autorités à tous les niveaux. Ce, depuis l’indépendance nationale il y a de cela 65 ans.
A propos de cette préfecture située à plus de 700 km de la capitale Conakry, il faut dire que les populations manquent presque de tout sauf la misère et la poussière.
Pourtant selon les services agricoles du département en charge de l’agriculture, Koundara est une zoné agropastorale par excellence surtout (riz et arachide) qui ont un rendement très élevé dans cette préfecture très chaude également.
Dans les méandres des problèmes tout azimut de cette préfecture, il faut dire que les soldats de l’économie de la préfecture manque aussi de tout pour ne pas dire qu’ils sont mal loties. Le bureau des douanes de la préfecture situé au bord de la route qui mène à la frontière sénégalaise, vous avez un bâtiment décoiffé et totalement en ruine. Les bidasses de l’économie du coin se sont débrouillés pour mettre des tôles sur les deux premières chambres situées en face du bâtiment. Un bâtiment à la MERCI des herbes, chiens, chats, souris, rats et autres animaux domestiques qui se côtoient sans gêne avec les soldats de l’économie nationale.
Il est à se demander si le Directeur Général des Douanes, Colonel Moussa Camara sur la photo visite les services relevant de sa juridiction pour toucher du doigt les réalités.
Dès que vous entré dans la cour du bureau des douanes, la poussière vous prend à la gorge. Toujours est-il que c’est un passage obligé pour les automobilistes qui doivent mettre la main à la poche avant de passer pour entrer en Guinée ou aller au Sénégal. Selon les chauffeurs, les montants payés dans ce taudis pardon bureau ne sont pas uniformes. C’est à la tête du chauffeur.
Ce n’est pas tout car c’est sans compter les affaires propres aux douaniers, gendarmes et policiers sur les routes. Manque de pièces d’identifications ou encore carnet de vaccination.
Dans tout ça, dire que les montants récoltés transitent dans ce bureau, il y a de quoi pleurer la Guinée.
Voir le bureau des douanes de Koundara, c’est pleurer pour la Guinée.
Œil de Guineelive