Après avoir déclaré mercredi 6 décembre certaines personnalités du CNRD comme ennemis de la presse, le syndicat des professionnels de la presse en Guinée (SPPG) a déposé ce jeudi 7 décembre un courrier d’information à la mairie de Kaloum.
Cela s’inscrit dans le cadre du sit-in qui sera organisé par l’ensemble des médias privés de Guinée le jeudi 14 décembre devant la Haute Autorité de la Communication (HAC).
« Dès lundi 11 décembre, c’est la journée sans presse. Mercredi 13 décembre, c’est une synergie qu’on va organiser pour communiquer suffisamment sur ces actions liberticides, mais aussi, sur l’événement du lendemain », a mentionné Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG.
Pour réussir cette lutte pour la liberté de la presse en Guinée, il demande à tous les hommes de média de se mobiliser à chaque fois que l’appel est lancé.
« Nous demandons à la corporation d’être mobilisée, de venir massivement répondre à tous nos appels, parce que notre corporation est menacée d’extinction, ils veulent nous étreindre coûte que coûte, ça ne doit pas marcher. La liberté de la presse est acquise au prix des libertés des individus qui ont accepté d’aller en prison. On ne va pas accepter que quelqu’un vienne bafouer cette liberté. C’est est un combat de survie, et d’honneur. On va rétablir la dignité », a déclaré Sékou Jamal Pendessa avant d’ajouter.
« Si rien n’est fait pour débloquer la situation, la deuxième phase sera une marche. C’est là où on va réactiver l’acte 2 de l’assaut de la dignité. Vous savez, l’assaut de la dignité a été suspendu à partir de l’acte 2, puisque Guineematin a été libéré. On avait bien dit que c’est suspendu, c’est pas annulé, puisqu’on savait que ces gens là étaient en train de se préparer. Ils sont revenus, on va revenir à la charge », a-t-il affirmé.
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