Au siège national de son parti à Matam ce samedi, il a notamment déclaré: « La seule solution, c’est de sortir de la méfiance et s’installer dans une discussion. Nous continuons à souhaiter ce dialogue inclusif qui fait que les principaux partis de l’opposition ne sont pas exclus de la discussion. Il ne faut pas se taper la poitrine pour ça. Nous sommes tous en train de parler de la Guinée, tout le monde a des raisons de vouloir la développer d’une manière ou d’une autre. Mais si nous mettons nos efforts en commun, partout où il y a la paix, l’entente des leaders, des politiques, avec le gouvernement, le pays se développe. Nous sommes dans un cadre bien connu qui est le nôtre. Nous souhaitons un dialogue inclusif, nous le réclamons parce que c’est comme cela que nous pouvons aller de l’avant. Notre pays est le nôtre, nous avons les mêmes ambitions pour que la Guinée change dans le bon sens, pour que les Guinéens améliorent leurs conditions de vie. Nous tenons à ce que cela soit affirmé, ça se fera à condition que tous les Guinéens soient autour de la table. Je souhaite vraiment que les conseils portent, que les esprits soient ouverts, qu’on pense pour la nouvelle année au développement que par les défis de provocations, des menaces, ça ne sert pas notre intérêt. Nous restons ouverts à toutes les discussions », fulmine le leader de l’UFR depuis son exil, pardon depuis l’étranger.
Mohamed SOUMAH