Migration:Conakry demande des explications à Bruxelles…

de guineelive.com le 17 Déc , 2023

Avec la pauvreté ambiante qui règne en maître absolu en Guinée ces vingt dernières années, les Guinéens n’ont pas de choix que de quitter leur pays pour des cieux plus cléments. Ainsi pour lier l’utile à l’agréable des chemins qui mènent vers l’Europe et l’Amérique via le Nicaragua pour les États-Unis et le Canada sont actuellement des chemins privilégiés. A propos, il faut dire que les Guinéens candidats à l’exil qui se comptent par dizaines de milliers n’ont pas le choix face aux mensonges d’Etat. Des présidents de la République qui ne disent jamais ce qu’ils font. Des promesses fallacieuses rythmes le quotidien des Guinéens.

Face à cette situation, les pays d’accueil notamment la Belgique n’entendent plus se laisser faire. C’est pourquoi, Conakry a officiellement adressé une note aux autorités Belges vendredi 15 décembre 2023.

Les autorités guinéennes demandent aux autorités belges de surseoir à tout rapatriement:

« Le Département prend note de la sollicitude de l’Office des Étrangers de la Belgique d’organiser un vol sécurisé courant décembre 2023 pour le rapatriement d’une vingtaine de guinéens vivant en situation irrégulière sur son territoire, et saisit cette opportunité pour rappeler que le Gouvernement guinéen est ouvert à faciliter le retour de ses compatriotes dans le strict respect des Droits universels de l’Homme et de la procédure en la matière », pouvait-on lire dans le document.

Poursuivant, le Ministre Dr Morissanda Kouyaté demande à la Mission Diplomatique de la Belgique de « bien vouloir signifier aux autorités compétentes belges de surseoir à tout rapatriement par vol sécurisé en attendant que les modalités et les raisons de cette opération soient clarifiées ». Soit.

Sur le sujet il faut dire que les Guinéens en situation irrégulière ne sont pas que seulement en Belgique. Hollande, Portugal, Espagne, France, Allemagne, Royaume-Uni ou encore dans les pays d’Amérique latine. Malien celui qui dira le nombre. Pauvre de nous.

Ousmane CISSE