Conseil National de la Transition : le contribuable paye des gens à ne rien faire et qui ne servent à rien (opinion)
C’est après le coup d’état du 5 septembre 2021 que le Conseil national de la transition a été mis en place en Guinée fin 2021.
Dr Dansa Kourouma est nommé président de cette institution qui est tout sauf une le 22 janvier 2022.. Bientôt deux ans, l’ancien président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSCG) trône à la tête du Conseil National de la Transition.
Toutefois, avec le flou artistique qui entoure l’organisation des élections pour sortir de la période transitoire, il ne sera pas exagérer de dire que Dr Dansa Kourouma a oublié que c’est au prix de la vérité et de la rigueur que les guinéens sortiront du marasme économique dans la quelle ils sont plongés par une transition avec des institutions Budgétivores. C’est le cas du CNT qui tarde à présenter aux guinéens une Constitution depuis bientôt 2 ans de fonctionnement.
Dansa Kourouma est plutôt visible dans des cérémonies de sacrifices et de dons en faveur des déshérités avec l’argent du contribuable. Ce qui n’est pas mauvais en soit puisque c’est l’argent du contribuable guinéen que le président du CNT utilise pour redonner un peu au plus nécessiteux afin de redorer son image ternie par des déclarations fallacieuses.
Quid du Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, le très controversé Mory Condé qui a la lourde charge selon la charte de la transition d’organiser les élections ?
Là également depuis sa nomination il y a plus de deux ans, impossible de présenter un fichier électoral pour le retour à l’ordre constitutionnel. On parle du recensement général de la population pour construire le fichier électoral.
La Loi de Finances Initiale 2024 ne prévoit aucun franc pour l’organisation des dites élections encore moins pour l’organisation d’un référendum annoncé avec tambours et trompettes par le chef de la junte, Colonel Mamady Doumbouya lors de son discours de nouvel AN.
A l’allure où évoluent les choses en Guinée, il ne sera pas exagérer de dire que le contribuable guinéen continuer à payer des gens à ne rien faire et qui ne servent à rien pour sortir la Guinée de sa léthargie.
Mohamed SOUMAH