Le Conseil constitutionnel a publié samedi soir la liste définitive des candidats pour la présidentielle du 25 février. Vingt candidats seront dans la course. La candidature de Karim Wade, qui avait été validée dans un premier temps est finalement rejetée à cause de sa double nationalité. Ousmane Sonko est aussi définitivement écarté de la course. En revanche, plusieurs de ses lieutenants de l’ancien parti Pastef seront bien candidats.

 

La liste est tombée peu avant 22h, samedi soir. Ils seront 20 en lice pour la présidentielle du 25 février. Un nombre en forte hausse par rapport à 2019 où ils n’étaient que 5 à avoir passé le contrôle du Conseil constitutionnel.

C’est d’abord un coup de massue pour Karim Wade du PDS, ancien ministre en exil au Qatar, qui voit sa candidature finalement invalidée. C’est le recours d’un autre candidat, Thierno Alassane Sall, qui a causé sa chute. Il avançait que Karim Wade avait encore sa double nationalité franco-sénégalaise au moment du dépôt de sa candidature en décembre. Recours validé par le Conseil Constitutionnel qui reconnait qu’il ne l’a perdue que le 16 janvier.

Le recours de l’opposant emprisonné Ousmane Sonko qui avait été écarté de la liste provisoire est également rejeté. Le Conseil constitutionnel s’est appuyé sur sa condamnation pour diffamation à l’encontre du ministre Mame Mbaye Niang confirmée à la Cour suprême pour justifier sa décision. Il ne pourra donc pas se présenter à l’élection présidentielle. Ses partisans y croyaient pourtant encore jusqu’au bout.

Mais plusieurs de ses proches : Bassirou Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dieye et Habib Sy figurent sur la liste définitive. La question reste donc de savoir autour de quelle candidature l’ex-parti Pastef s’unira.

À noter, parmi les autres candidatures validées figurent le Premier ministre Amadou Bâ, les anciens chefs de gouvernement Idrissa Seck et Mahammed Boun Abda Dione et l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall.

Source: rfi