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Guinée: vers une grève générale des travailleurs…

Entre les autorités de la junte et le mouvement syndical, ce n’est plus le parfait amour. L’arrestation et l’emprisonnement du Secrétaire général du syndicat de la presse constitue la pomme de discorde.

Après l’expiration de l’ ultimatum de 72 heures au gouvernement pour la libération du secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse en Guinée, la classe ouvrière de Guinée va passer à la vitesse supérieure et pour cause.

Outre la détention de Sékou Jamal PENDESSA, le syndical greffe désormais à ses revendications d’autres exigences comme les denrées de première nécessité. Ce n’est pas tout comme griefs, le Syndicat annonce aussi le non-respect de certaines points du protocole  d’accord signé en novembre 2023.  » Notre première revendication c’est d’abord la libération du secrétaire général du SPPG. Pour ce cas d’ailleurs nous avons écrit au BIT (Le Bureau international du Travail ) et la Confédération Syndicale Internationale qui, eux aussi, à leur tour, ont écrit aux autorités guinéennes (président de la République et ministre de la fonction publique). Dans le protocole d’accord tripartite, il avait été dit que la situation des enseignants contractuels allait être régularisée au mois de janvier 2024, ce qui n’est pas le cas à date. Ensuite, pour le prélèvement des 5%, il fallait procéder à la sensibilisation vers les travailleurs. Mais là, on se rend compte qu’ils ont fait la charrue avant les bœufs en procédant au prélèvement sans que cette sensibilisation ne soit faite. Ils ont aussi augmenté les prix des denrées de première nécessité sans associés les  syndicalistes. Ce sont des actes face auxquels on ne peut pas rester bras croisés « , enfonce Amadou Diallo, secrétaire général de la CNTG aux Média.

Pour lier l’utile à l’agréable, une Assemblée générale se tient ce mardi 6 février à la bourse du travail. Histoire de donner un préavis de grève.

Guineelive suit la situation pour vous

Mohamed Soumah