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Le journaliste syndicaliste toujours en prison : une semaine de toutes les incertitudes en Guinée…

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la junte militaire qui a déposé Alpha Condé en septembre 2021 est restée sourde à tous les appels.

Les organisations de défense des droits de l’homme, politiques, sociétés civile et institutions internationales n’ont qu’à beau dire que la presse n’est pas un ennemi, au contraire un ami, rien n y fait. Mamady Doumbouya et cie sont  restés droit dans leur botte. Ainsi pour lier l’utile à l’agréable, il faut dire que le secrétaire général du syndicat de la presse est en prison depuis 22 longs jours sans aucune autre forme de procès. Les appels à la libération sont tombés dans des oreilles de sourds.

Toujours est-il que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Le mouvement syndical guinéen  comme en 2007 s’est joint au mouvement pour exiger la libération et sans conditions du syndicaliste emprisonné, Sékou Djamal Pendessa.

La levée de la restriction sur  internet et la libération des ondes ne concerne pas que les femmes et hommes de médias. C’est l’affaire de tous. Qui nous disais il y a quelques semaines qu’avec les  temps de cherté de la vie et du manque d’espoir, les réseaux sociaux constituent un excellent remède pour reposer l’espoir.

« A la suite du dépôt du préavis de grève à la date du 06 février 2024, le Mouvement Syndical Guinéen vient par ce présent courrier rajouter le point ci-dessous: La levée de la restriction internet et la libération des ondes.

Tenant compte de la disposition 431.3 du code du travail guinéen, à compter du 17 février 2024, le Mouvement Syndical Guinéen pourra déclencher la grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire National si les différents points de revendication ne sont pas satisfaits ».

Ce préavis de 10 jours sonne l’heure le 16 février et le syndicat pourra alors déclencher une grève générale et illimitée le 17 février, soit à partir de la semaine prochaine.

Sur le terrain, c’est silence Radio, du moins pour le moment.

Il reste maintenant à savoir ce que sera fait demain avec un chef de la junte aux abois, prêt à tout pour ne pas céder le pouvoir aux civils à travers l’organisation des élections libres et transparentes.

 

Mohamed SOUMAH