De commun accord avec la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le chef de la junte guinéenne, Mamady Doumbouya avait accepté une transition de deux ans. Ajoutant qu’il ne fera pas un seul jour au pouvoir au delà des deux ans convenus.
Seulement voilà à dix mois de l’échéance, soit décembre 2024, le chef de la junte dissous son gouvernement pour des raisons non encore élucidées.
En tout cas pour les besoins de la cause, il sera judicieux de dire aux guinéens pour lesquels le gouvernement travaille ce que vous reprocher à vos Ministres, bien que bavards et globalement inutiles pour le progrès de la Guinée.
Ces Ministres qui ont pour la plupart acheter des domaines, construit des maisons, villas, étage, immeubles et envoyer leurs épouses et enfants à l’étranger sous des cieux plus clément, loin de la misère et de la cherté de la vie que connait la Guinée et les guinéens.
Dans l’opinion publique, cette dissolution du gouvernement ne règle aucun problème.
Au contraire, les nouveaux Ministres reposeront leurs orteils sur la trace des anciens, comme nous enseignait un pan-africaniste convaincu.
Avec l’argent du contribuable guinéen, ils se servirons pour acheter aussi des domaines, construire des maisons, villas, étage, immeubles et envoyer leurs épouses et enfants à l’étranger sous des cieux plus clément, loin de la misère généralisée.
Mamady Doumbouya bien qu’il ne soit Général de Corps d’armée sait plus que quiconque que son nouveau gouvernement va reprendre les choses à zéro. Histoire de préparer ses arrières, comme on dit au pays. Utiliser l’argent du contribuable à des fins personnels.
Mieux il est impossible pour ceux qui reprennent à zéro d’organiser des élections en dix mois et remettre le pouvoir aux civils. A moins que ça ne soit une manière de tromper les guinéens, déjà avertis des véritables intentions du chef de la junte.
Et aujourd’hui dans l’opinion publique, Mamady Doumbouya voudrais s’éterniser au pouvoir et n’a aucune ambition de le quitter. Mais pour combien de temps encore ? C’est toute la question
Mohamed SOUMAH