Le moins que l’on puisse dire c’est que les choses s’accélèrent pour la présentatrice de la chaine de télévision Kaback TV, Aminata Conté.
Elle est poursuivie pour des faits « d’atteinte à la dignité humaine par le biais d’un système informatique ».
L’office de protection du genre et des mœurs OPROGEM en première a fait une déclaration pour condamner l’acte.
Elle a été suspendue par sa rédaction, le temps pour elle de laver son honneur, selon la déclaration de suspension.
A présent, elle fait l’objet de réquisitions aux fins de comparution forcée de la part du procureur de la République près le tribunal de première instance de Kaloum.
Dans sa réquisition, le parquet de Kaloum requiert au directeur central de la Police judiciaire de faire rechercher et de conduire à son service Aminata Conté pour qu’elle soit entendue.
Ce n’est pas tout car le parquet requiert également tout dépositaire de la force publique auquel sa réquisition sera exhibée, de prêter main forte pour l’exécution de sa décision.
A ce jour, il est vrai que les enquêtes se poursuivent et il est difficile pour le moment de dire si la présentatrice vedette de la chaîne de télévision a été mise aux arrêts ou pas.
Par ailleurs, il est vrai que ces images obscènes ont suscité l’indignation aussi bien en Guinée que dans le monde compte tenu du caractère universel de l’internet qui n’est pas un droit en Guinée, soit dit en passant.
Mais ce qui intrigue aussi, c’est la sortie musclée des parquets généraux de Conakry et Kankan contre la présumée auteure de diffusion » d’un film mal tourné ».
Alors en attendant que l’internet ne sois un droit en Guinée, ils sont nombreux ceux qui se posent des questions et parlent de deux poids, deux mesures. En parlant justement de la déclaration des parquets généraux de Conakry et de Kankan.
D’autres sur les réseaux sociaux parlent d’une solidarité judiciaire de mauvais goût et Cela pour cause. Ce sont deux personnes qui (ressemblent) à Aminata Conté et à l’ancien ministre de la Justice, Alphonse Charles Wright qui partage des moments de plaisir de haute intensité. Pour le meilleur coté cour et pour le pire désormais coté jardin.
Alors si la première citée plus haut est inquiété ou que l’on voudrais l’interroger, pourquoi l’ancien ministre fut-il de la Justice, Alphonse Charles Wright qui est chez lui en Guinée n’est pas inquiété. Ne serai que par l’ouverture d’une enquête judiciaire à son encontre pour lui demander ce qu’il fesai de son téléphone portable ou encore les circonstances de la prise des images, audio et vidéo?.
Le problème dans tout ça, c’est que M. Alphonse Charles Wright a aussi été vu dans les images avec un téléphone portable en main entrain de filmer quelque chose. Soit.
En tout cas, ils sont nombreux les internautes qui parlent d’harcèlement et de deux poids, deux mesures sur une personne pour une faute commise par deux personnes.
Et tout porte à croire que la balance n’est pas tenue à égale distance entre les deux parties dans cette affaire…
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