Ils ont pour nom, l’ancien ministre secrétaire général à la présidence, Kiridi Bangoura, l’ancien ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Général Bouréma Condé, l’ancien ministre de la sécurité et de la protection civile, Albert Damantang Camara, l’ancien Directeur de Cabinet à la présidence de la République Ibrahim Kalil Kaba.
Mais aussi l’ancien Directeur général de la Police nationale, Ansoumane Camara alias Bafoé, l’ancien Directeur Central de la Police Judiciaire (DPJ) Aboubacar Fabou Camara.
Selon nos information, ces piliers du régime Alpha Condé ont aussi été entendus par le parquet du Tribunal de première instance de Dixinn sous la houlette du Procureur de la République, Algassimou Diallo. C’est dans le cadre des enquêtes préliminaires ouvertes pour faire la lumière sur les crimes et exactions commis pendant le régime Alpha Condé, affirme notre source proche des anciens dignitaires du régime Alpha Condé qui a présidé aux destinées de la Guinée entre décembre 2010 et septembre 2021.
D’autres sources affirment également que la procédure sur les crimes de sang qui est en cours depuis mai 2022 viserait également certains caciques du régime Alpha Condé.
Pour l’heure, le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Dixinn, Alghassimou Diallo qui avait lancé un appel à témoin à l’endroit des victimes et proches pour témoigner devant la justice n’a pas encore fait de déclaration publique sur le sujet. Toujours est-il que les investigations ne seraient pas bouclées.
D’autres anciens ministres et anciens hauts cadres civiles et militaires pourraient suivre.
Il reste maintenant à savoir l’oiseau rare qui se nommerait Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme qui aura le courage de faire la distinction entre les dossiers judiciaires et les dossiers politiques. En tout cas, de l’avis de certains citoyens, Mamady Doumbouya se fixe désormais pour objectif d’éliminer ses adversaires gênants. Histoire de baliser le chemin pour sa candidature pour la présidence de la République. Mais ça, c’est autre histoire.
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