Les causes profondes de la célébration de la fête internationale des femmes à Kindia, la ville des agrumes ne sont autre que la cherté de la vie.
Comme par le passé, des indiscrétions font état du fait que les femmes n’ont pas la tête à la fête. Elles étaient prêtes non pas pour danser comme par le passé, mais pour dénoncer en face du chef de la junte ce qu’elles endurent en trimant nuit et jour à la recherche du quotidien de plus en plus introuvable.
Cette nouvelle pour un chef de la transition qui ne voudrait pas s’en aller a poussé Mamady Doumbouya a délocalisé le lieu de la fête du palais du peuple de Kaloum au centre ville pour la préfecture de Kindia située à 135 km de la capitale, Conakry.
A propos de ce voyage, il est au moment où nous allions sous presse difficile de dire si le chef de la junte effectuera le déplacement ou pas. La seule certitude, c’est que depuis la nuit dernière un imposant dispositif de sécurité est visible à Conakry et dans les villes environnantes. Des militaires lourdement armés sont visible partout, notamment le long de la route nationale qui quitte Conakry pour Kindia. Une partie de l’autoroute Fidel Castro est aussi interdit de circulation pour les voitures.
Justement à Kindia, il faut dire que la place des martyrs qui accueille souvent les chefs d’Etat a fait sa mue. Avec des pinceaux qui sont passés sur des murs et le sol qui est complètement nettoyer. Le fameux « Branding » national est aussi visible par endroit.
Il reste maintenant à savoir si les femmes de la capitale des agrumes seront-elles prêtent à chanter et danser en l’honneur du chef de la junte avec « le ventre vide ».
En tout cas en cette période de mois saint de Ramadan, les guinéens restent confrontés à une hausse vertigineuse des denrées de première nécessité.
Guineelive à travers son Reporter suit la situation pour vous à Kindia