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Les injustices de la justice « boussole » de la transition du CNRD

Pendant ce temps, ceux contre lesquels les mêmes mesures illogiques et disparates avaient été prononcées, continuent de croupir en détention et d’autres assignés à leurs domiciles depuis plus de 2 ans. Personne ne s’interroge comment ceux-ci vivent ? Comment se soignent-ils ? Comment font-ils pour payer la scolarité de leurs enfants pendant que leurs avoirs restent confisqués sans procès ni procédure ?

Devons-nous continuer à croire aveuglément que la justice est la boussole de la transition face à de telles réalités ? Peut-on parler de l’égalité entre tous les citoyens devant la loi ? Le refrain populaire et loufoque appelé « refondation et rectification » ont finalement servi à quoi au juste ? Où sont les valeurs de la transition qui nous ont été vendues dans la charte ou la constitution provisoire du moment ? Quand est qu’ils prendront conscience pour revenir à la raison ?

Il faut savoir raison garder. Au mandingue, la sagesse enseigne qu’il n’y a que le pays de l’indulgence, de la pitié, de la vérité et la justice, qui se construit et qui se développe. La haine et la méchanceté ont toujours consumé et n’ont jamais construit un pays.

Les religions qui nous rassemblent, même si elles n’étaient pas vraies, mais leurs paroles font régner l’ordre et la loi. En leur absence, aucune morale ni règle de soumission à une autorité et à la loi n’allait exister à plus forte raison, réussir à s’imposer. Et puisque nous croyons en ces religions, pensons à ce qu’elles nous enseignent et à ce qu’elles promettent.

La mort est une évidence qui va s’imposer. La justice de Dieu va s’exprimer. Chacun rendra compte de ce qu’il a posé comme acte. Les injustices causées seront réparées. Les édifices bâtis sur du péché vont un jour s’écrouler sur la tête des héritiers. Chacun récoltera ce qu’il a semé ou ce qui a été semé par ses géniteurs en bien et en mal. Les exemples sont multiples et toujours près de nous. La nuit porte conseil, le dit-on.

*Mamoudou Babila KEITA, citoyen en méditation.*