Ce 1er mai, la journée internationale du Travail est cdlebrée à travers le monde. En Guinée, le Mouvement syndical a exposé ses revendications au Gouvernement.
Selon Abdoulaye Sow, membre de la Coordination Nationale de cette faîtière qui rassemble toutes les centrales de la classe ouvrière, les revendicationx sont portées sur le brouillage des ondes, la restriction de l’internet et l’emprisonnement des syndicalistes.
Guineelive vous propose les grandes lignes.

« Vous savez aujourd’hui, le contexte dans lequel nous célébrons cette fête. Les radios sont brouillées, il n’y a pas de télévision privées, l’internet fait des va-et-vient. Toute la technologie aujourd’hui est bloquée. Cela est inacceptable, ça fait partie de nos revendications. On nous a appelé pour repartir négocier avec le gouvernement pour qu’on puisse résoudre ces problèmes qui sont des problèmes antidémocratiques, qui sont des problèmes inacceptables à notre âge.

Au 21ème siècle, il est inacceptable, qu’un pays reste sans radio, sans télévision sans internet, sans électricité cela est inacceptable. Donc nous lançons un appel pressant au gouvernement pour qu’ensemble nous revoyons cette copie. Il faudrait que notre pays soit comme les autres pays, il ne faudrait pas qu’on soit atypique. Nous ne comprenons pas que les citoyens guinéens soient privés des radios, soient privés des débats publics, les débats interactifs. Cela est inacceptable que nous n’ayons pas d’électricité. Tout cela est inacceptable, donc il faut aller dans une dynamique de corriger tout ça dans le dialogue, la paix et la concorde », égrène le Secrétaire Général de la Fédération Syndicale Autonome des Banques, Assurances, Microfinances et Acteurs de la Monnaie Électronique de Guinée (Fesabag).

Nous ne voulons plus entendre qu’un syndicaliste a été mis en prison. Le syndicaliste n’est pas un ennemi du gouvernement, non un ennemi du peuple. Un syndicaliste défend le travail et les travailleurs. Il est dans son rôle, pourquoi le mettre en prison ? Cela est inacceptable. Nous disons, plus jamais ça en République de Guinée et nous disons à l’occasion de cette fête du travail qui consacre l’ouvrier à travers le monde qui est célébré partout dans le monde que la Guinée puisse inverser les choses, que nous ayons des radios, Internet, de l’électricité que la liberté syndicale soit consacrée, que nous revenions dans un pays où le dialogue est la primauté ».
Alkhaly Condé