De source généralement bien informée, l’union nationale des consommateurs de Guinée se prépare activement pour appeler les utilisateurs de la téléphonie mobile en Guinée (appel téléphonique, sms, connexion et la monnaie électronique) à observer une grève générale contre les sociétés de Téléphonie mobile. Et même si les modalités ne sont pas encore définies, l’association y pense sérieusement avec le chaos qui règne dans le secteur en Guinée.
Même si certaines indiscrétions pointent du doigt le manque de courant électrique pour faire fonctionner les installations des sociétés de Téléphonie mobile, force est de reconnaitre que le secteur des télécommunications se meurt à petit feu en Guinée.
Avec des acteurs de la Téléphonie mobile qui se remplissent les poches sans investir et l’Etat qui laisse faire, sans aucune autre forme de procès. Les pots de vins passent par là pour une cherté de vie garantie.
Passer un appel, envoyer un sms ou encore se connecter en Guinée relève d’un véritable parcours de combattants. Alors que dans les pays voisins, les populations ont dépassé ce cap.
Pourtant, il y a une législation en la matière avec un cahier de charge bien articulé.
Mais avec le départ du bateau thermique du Président Alpha Condé et le manque de courant qu’il a engendré, la Téléphonie mobile a foutu le camp. Ce, aussi bien à Conakry que dans le pays profond.
Dans les pays qui se respectent, il y a des secteurs à ne pas privatiser. C’est le cas dans plusieurs pays en Afrique où c’est l’Etat qui contrôle les télécommunications et le transport, pour ne citer que ces secteurs.
Mais en Guinée, que nenni. Le secteur des communications est contrôlé par des étrangers. Il en est de même que les transports. Ce, pour le plus grand malheur des populations qui payent des services qu’elles ne consomment pas, mais alors pas du tout en terme de connexion et d’appels.
A l’allure ou évoluent les choses en Guinée dans le secteur des télécommunications, il y a péril en la demeure si l’on ne prend pas garde.
Ousmane CISSE