C’est un secret de polichinelle, les motos-taxis jouent un rôle de premier plan dans la circulation routière en Guinée. Élèves, étudiants, jeunes diplômes sans emploi,homme de métier, tout y passe. Chacun se cherche dans ce qui est désormais convenu d’appeler un métier lucratif pour les sans emplois.
Seulement voilà, avec le manque de formation des conducteurs, les accidents de la route font légion. Ce, aussi bien à Conakry la capitale que dans le pays profond.
Pour l’heure et comme ça toujours été le cas, les populations sont toujours en avance sur l’Etat.
Sur le terrain,k l’Etat n’a pas fait grand chose pour réguler ce secteur, former les conducteurs à cet effet.
Pire au pays du Général Mamady Doumbouya, des sacrifices rituels ne manquent pas. Ils sont nombreux les conducteurs de taxi-motos qui sont retrouvés sans vie avec des mutilations sur les corps. Le dernier cas en date était le cas dans le quartier de Dabompa village où un jeune a été retrouvé par ses amis en état de décomposition très avancé et le corps mutilé. Sa moto fut emporté par ses bourreaux. Justement, les bandits s’en mêlent également dans la danse pour compliquer la vie aux conducteurs qui ne cherchent qu’à gagner leur vie. Les bandits leur propose souvent des déplacements avant de les étranger et emporter leurs motos.
Justement dans la préfecture de Dubreka située à quelques encablures de Conakry, après la concertation des autorités préfectorales et communales, il est retenu que les motos peuvent circuler jusqu’à 22 heures.
Les autorités prient alors les détenteurs de cet engin à deux roues de bien vouloir respecter ces mesures conservatoires pour la sécurité des citoyens de Dubreka ainsi que de leurs biens.
Mohamed SOUMAH