C’est un secret de polichinelle. La forte mobilisation des forces de défense et de sécurité contre la population civile aura coûté la vie à plusieurs personnes.
Face à cette situation avec une population civile désarmée, les Nations-Unies sont montés au créneau pour dénoncer l’attitude de la junte militaire au pouvoir.
Dans un rapport des Nations Unies en date du 1er juillet dernier, la Guinée a été épinglé.
Lisez plutôt…
« Les manifestations ont été interdites et la liberté d’expression de plus en plus restreinte… Le 28 février, le Secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée, Sékou Jamal Pendessa, a été condamné en appel à trois mois d’emprisonnement, dont un mois et six jours d’emprisonnement ferme, le reste avec sursis, pour participation à un rassemblement public non autorisé et menace à l’ordre et à la sécurité publics. Il a été libéré le 28 février. L’annonce de sa condamnation a déclenché une manifestation de deux jours pour sa libération… Selon des sources officielles, au moins 50 personnes ont été tuées en Guiné ».
Le rapport qui couvre la période allant du 1er janvier au 30 juin 2024 révèle qu’au moins 50 personnes ont été tuées en Guinée dans un contexte de violation flagrante des droits de l’homme.
Le chef de la junte Mamady Doumbouya appréciera sans doute.
Guineelive